Fabliaux ou contes, fables et romans du XIIe et du XIIIe siècle..., Volume 2Legrand (cit.) E. Onfroy, 1781 - Fables, French |
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affez ainſi aſſez auſſi auſſi-tôt badours beau Bélin beſoin Bocace c'eſt cauſe chanter Chevalier choſe Comte Contes demande derniere Dieu différens diſcours dit-il enfans enfin enſemble enſuite épouſe eſt Fabliau Fabliers faiſait fans fiecle foit font fur-tout Gautier goût Grifélidis Hift inſtant Italiens j'ai j'en Jeu du Berger jour juſqu'à l'Auteur l'eſprit l'hiſtoire l'inſtant laiſſe langue long-tems lorſque maîtreſſe maniere Marotte Ménétrier ment Monarque n'eſt naiſſance parler Pélerin penſe perſonne Pétrarque piece plaifir plaiſir pluſieurs Poéfie Poéſie Poëtes premiere préſent preſque Prince Provençals Provinces puiſque puiſſe raiſon Renard reſte robbe Robin Rois Rutebeuf ſa femme ſa fille Saint ſans doute ſavoir ſe rendit ſe trouve ſe vanter ſecours Seigneur ſelon ſemble Sénéchal ſera ſerait ſervir ſes ſeul ſeule ſeulement Sire ſoit ſon ami ſon tour ſont ſous ſouvent ſuis ſuite ſujet ſur tems trou Troubadours Trouveurs Vaſſaux Villain vins دو دو دو
Popular passages
Page 59 - Monfieur , ne faites pas difficulté de leur attribuer les fabliaux où vous trouverez une gaieté fans vivacité & fans faillie ; une plaifanterie fans fel & fans agrément. Je vous avertis que vous les distinguerez à ces défauts , qui leur donnent un air de famille auquel on les reconnoît aifément.
Page 202 - Aussitôt on saisit le petit diablotin qui avoit fait un si mauvais présent , et on l'étrilla si vertement qu'il promit bien de ne jamais se charger de ménétrier. « Chassez d'ici ce marchand de musique, ajouta « le monarque ; Dieu peut les recevoir dans son « paradis, lui qui aime la joie; moi je ne veux « plus jamais entendre parler d'eux.
Page 163 - Dieu ne nous enseigne nulle part , à semer ainsi s et qui fiit ce métier , court grand risque de finir par avoir faim. » LE CROISÉ. « Vous naquîtes nu du sein de votre mère , et , cependant , vous voilà grand , fort et bien vêtu. La Providence a pourvu à tout. Oubliezvous , d'ailleurs , que Dieu rend au centuple ce qu'on perd pour lui : Et ignorez vous que ce n'est pas gratuitement qu'il donne son Paradis ?
Page 295 - ... qui composaient ces impiétés, les musiciens qui les chantaient, ont vécu tranquillement et sont morts dans leur lit ; c'est que ces pièces ont paru presque toutes sous le règne du plus dévot de nos monarques, sous un prince dont la maxime était qu'il ne faut répondre que par un coup d'épée à celui qui ose médire de la loi chrétienne, sous un prince qui fit percer d'un fer rouge la langue d'un bourgeois de Paris convaincu de blasphème ; qui, lorsque les Languedociens, révoltés...
Page 165 - Ils ont ici-bas tous ses biens; et c'est nous que « l'on exhorte à l'aller venger ! Cependant que « leur importe la grêle ou l'orage ? Les revenus « leur viennent en dormant. Sans être aussi riche, «je dors bien comme eux; je vis en paix avec «mes voisins, et je ne suis point las de ce genre « de vie. Vous aimez les hauts faits d'armes? Allez « combattre; et dites de ma part au Soudan que, « s'il vient m'attaquer, je saurai me défendre. S'il «n'en fait rien, qu'il...
Page 321 - Sirventes, des pieces ordinairement iatiriquesj &.lcsPaJloure/tes, celles oii il était queftion d'aventures de bergers ou de bergeres. Ces dernieres font de toutes les plus agréables. Elles offrent de l'action , beaucoup de naturel , un dialogue plein de naïveté ; & fi elles étaient plus variées & moins libres , j'eufTe entrepris d'en donner un recueil.
Page 195 - Malgré cela, gai, content, la tête en tout temps couronnée d'un chapel de bivinrhes vertes, il chantait sans cesse et n'eût demandé à Dieu qu'une seule chose, de mettre toute la semaine en dimanches. Il mourut enfin. Un jeune diable, novice encore, qui depuis un mois cherchait et courait partout pour escamoter quelque âme, sans avoir jusque-là, malgré toutes ses peines, pu réussir, s'étant trouvé là par hasard quand notre violonneur trépassa, il le prit sur son dos et tout joyeux l'emporta...
Page 244 - D et, dans ce palais dont vous m'avez rendue la dame, je prends Dieu à témoin que tous les jours, en le remerciant de cet honneur, je m'en reconnaissais indigne. Je laisse sans regret, puisque telle est votre volonté...
Page 190 - Ces façonslà ne me surprennent point, répond le villageois ; persécuteur ou espion des chrétiens , vous avez toujours été un tyran. Pour vous changer, il a fallu que Dieu ait déployé tout ce qu'il sait...
Page 134 - L'inftant d'après on le voit parler aux Amiraux de Coine , d'Orcanie ', d'Oliferne & du Secarbre , qui promettent» des fecours. Les troupes arrivent ; le Monarque en donne le commandement au Sénéchal. Celui-ci les anime au combat , & d'une voix unanime , tous s'écrient : marchons , Mahomet l'ordonné.