Souvenirs sur Paul Cézanne |
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Popular passages
Page 35 - Le dessin et la couleur ne sont point distincts ; au fur et à mesure que l'on peint, on dessine ; plus la couleur s'harmonise, plus le dessin se précise. Quand la couleur est à sa richesse, la forme est à sa plénitude.
Page 69 - Permettez-moi de vous répéter ce que je vous disais ici : traiter la nature par le cylindre, la sphère, le cône, le tout mis en perspective, soit que chaque côté d'un objet, d'un plan, se dirige vers un point central.
Page 89 - Aîx, 21 septembre 1906. Mon cher Bernard, Je me trouve en un tel état de troubles cérébraux, dans un trouble si grand, que j'ai craint à un moment que ma frêle raison y passât. Après les terribles chaleurs que nous venons de subir, une température plus clémente a ramené dans nos esprits un peu de calme, et ce n'était pas trop tôt ; maintenant il me semble que je vais mieux et que je pense plus juste dans l'orientation de mes études.
Page 36 - Le littérateur s'exprime avec des abstractions tandis que le peintre concrète au moyen du dessin et de la couleur, ses sensations, ses perceptions. On n'est ni trop scrupuleux, ni trop sincère, ni trop soumis à la nature, mais on est plus ou moins maître de son modèle, et surtout de ses moyens d'expression.
Page 78 - ... réaliser il n'ya que la nature, et l'œil s'éduque à son contact. Il devient concentrique à force de regarder et de travailler. Je veux dire que, dans une orange, une pomme, une boule, une tête, il ya un point culminant; et ce point est toujours — malgré le terrible effet: lumière et ombre, sensations colorantes — le plus rapproché de notre œil; les bords des objets fuient vers un centre placé à notre horizon.
Page 73 - Mais j'en reviens toujours à ceci : le peintre doit se consacrer entièrement à l'étude de la nature et tâcher de produire des tableaux qui soient un enseignement.
Page 69 - Les lignes perpendiculaires à cet horizon donnent la profondeur. Or la nature, pour nous hommes, est plus en profondeur qu'en surface, d'où la nécessité d'introduire dans nos vibrations de la lumière représentées par les rouges et les jaunes une somme suffisante de bleutés pour faire sentir l'air.
Page 90 - Arriverai-je au but tant cherché et si longtemps poursuivi? Je le souhaite, mais tant qu'il n'est pas atteint, un vague état de malaise subsiste, qui ne pourra disparaître qu'après que j'aurai atteint le port, soit avoir réalisé quelque chose se développant mieux que par le passé, et par là même devenant probant de théories, qui, elles, sont toujours faciles; il n'ya que la preuve à faire de ce qu'on pense qui présente de sérieux obstacles. Je continue donc mes études. Mais je viens...
Page 87 - Or la thèse à développer est — quel que soit notre tempérament ou puissance en présence de la nature — de donner l'image de ce que nous voyons, en oubliant tout ce qui a paru avant nous.