Histoire de Jean-l'ont-pris: conte languedocien du XVIIIe siècleI. Liseux, 1877 - 76 pages |
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Allons assez avez Avignon Babeau Barbe-Garouille béligane belle bonne aventure bord du Lez boutique brave c'était canton de Sommière capucin Castelnau Celleneuve cent chanter château chose comique coup Cournonterral curé curé de village d'Aubais d'Avignon devant diable Dieu dire dis-je dit-il donner échalote enfants eût faisait fille fille et moi galoubet gardes-vignes gens grand'mère grand❜mère grisettes HISTOIRE DE JEAN-L'ONT-PRIS homme j'ai Jean-l'ont jours l'abbé Favre là-dessus laissa lakistes Langlade Languedocien main mande Margot ment mère meurt-de-faim Midi monsieur le baron monsieur Sétier Montpellier neveu notice œuvres passe patois pauvre paysans pécayre pêches père perruque petite Physiologie du Mariage Placide Cappeau plaisanterie poëme poëte poix porte quette Quincarlot raison reste rien rire s'il Saint-Priest sainte satire semble sermons Siége de Caderousse sieur le baron sieur Sétier siffle sifflet Simon Sistre Solorgues sucre tête tourner Trésor de Substantion Truquette Vaunage vignes voleur voulez XVIIIe siècle
Popular passages
Page 67 - Voici venir, maintenant, à la suite de nos deux célèbres prieurs, une assez longue liste de gens d'Église qui, à des titres différents , se sont fait remarquer par leur verve joviale ou satirique . Le premier sera le jésuite Pierre...
Page 68 - Crois-moi, mon enfant, change de conduite, et vis en honnête homme. Travaille, tu es fait pour cela ; cherche les gens auxquels peut appartenir le bien mal acquis que tu possèdes, et rends-le leur. Si tu le gardes, le moins qu'il puisse t'en arriver, c'est d'être déchiré des remords que l'injustice et la mauvaise foi traînent toujours à leur suite.
Page iii - Mèste Eyssette. illus. (Revue de Provence. Marseille, 1901. 8°. année 3. p. 143-149.) * DM Fabre, Jean Baptiste Castor. Histoire de Jean-1'ont-pris; conte languedocien du xviii* siècle par l'abbé Favre, traduit et précédé d'une notice par Jules Troubat.
Page 3 - Vous êtes en pleine santé, que cela dure ! Le fait est que je viens d'enterrer ma femme ; et je vous garantis que cela soulage bien un homme. - Cela peut être, lui répliqua le monsieur, veux-tu me dire les raisons particulières que tu en as ? - Ce ne sont pas...
Page xxxii - Nos affaires avec le vénérable Delort tirent à leur fin, et, malgré ses impostures, ses calomnies, ses souplesses, ses lamentations et ses bravades; malgré le soin qu'il avait eu de me barbouiller à l'évêché, j'ai lieu de croire que la conclusion ne lui sera pas honorable.
Page 17 - Je vous demande excuse et vous ferai une grande révérence, s'il vous la faut. » — « Si vous me la faites, je vous la rendrai, lui répondit ma grand'mère, et même plus basse, plus ample, plus fine que la vôtre ; vous n'avez qu'à commencer, pour voir. » Là-dessus elles s'en firent une demi-douzaine chacune, ce qui fit rire l'assistance, et calma tout le vacarme.
Page 67 - Qu'es vénguda éspésséta, coufléla, roundéta couma una paouma dé tricot. — Fort bien, mon ami, je t'entends, dit le barons; tu m'as raconté la vie de certaines gens et la tienne, d'une manière assez plaisante; mais je vois au...
Page xlvii - Après avoir perdu un père dans le plus bas âge, que son inconduite a lait mourir pauvre, il m'a accueilli, m'en a servi lui-même d'une façon digne du père le plus tendre, et l'état que j'ai, je le tiens de lui. »Mais son peu de fortune le mettant dans l'impossibilité non- seulement de pouvoir m'être utile, mais même de pouvoir vivre avec décence, j'ose supplier Votre Grandeur de vouloir bien lui accorder ou un bénéfice, ou une pension. Si c'est un bénéfice, il le desservira avec le...
Page xxxii - ... bravades ; malgré le soin qu'il avait eu de me barbouiller à l'évêché, j'ai lieu de croire que la conclusion ne lui sera pas honorable. On m'a délivré de lui, c'est toujours quelque chose de gagné ; et j'ai eu l'avantage de le convaincre de tant de mensonges et de turpitudes devant M.
Page xxxii - Il s'était, en dernier lieu, tellement brouillé avec notre prédicateur, que la principale querelle est aujourd'huy entre les mains de ces deux généreux champions. Fasse le Ciel qu'ils ne poussent pas trop loin leur ressentiment monastique ; mais, comme l'un est de Moissac et l'autre d'Avignon, on a lieu d'espérer que les choses se passeront sans risque et sans scandale. On m'a envoyé à sa place un ecclésiastique d'un certain âge, qui me paroit très-raisonnable et très-sensé, videbimus...