Dictionnaire des sciences naturelles: dans lequel on traite méthodiquement des différens êtres de la nature, considérés soit en eux-mêmes, d'après l'état actuel de nos connoissances, soit relativement à l'utilité qu'en peuvent retirer la médecine, l'agriculture, le commerce et les artes. Suivi d'une biographie des plus célèbres naturalistes ...

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Le Normant, 1826 - Natural history
 

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Page 386 - Le museau un peu avancé; un rang d'aiguillons, étendu depuis la nuque jusqu'à l'extrémité de la queue ; deux ou trois piquans au devant de chaque œil; un ou deux piquans derrière chaque évent; une série longitudinale de cinq ou six piquans de chaque côté de l'origine de la queue ; la couleur jaunâtre ; des taches blanches, petites et arrondies; plusieurs séries doubles, tortueuses, et placées symétriquement; des...
Page 321 - Les tubercules, qui ont fait donner le nom de tubéreuses à certaines racines, sont des renflemens charnus , souvent arrondis , masses de tissu cellulaire , que parcourent quelques vaisseaux qui se rendent vers tous les points de la surface, d'où doivent partir les filets radicaux et les turions. Les poches du tissu cellulaire des tubercules sont remplies d'une fécule amilacée. Le caudex descendant se développe dans certaines espèces en une racine tubéreuse, comme on le peut voir par la germination...
Page 322 - Celle-ci a disparu pendant l'hiver; son tubercule, qui s'est épuisé pour la nourrir, n'est plus, au retour de la belle saison, qu'une masse celluleuse, ridée, desséchée et sans vie. Il est à remarquer que les filets radicaux des orchidées naissent ordinairement de leur collet , et que leurs tubercules ne s'enracinent point : aussi doit-on soupçonner que ces tubercules ne tirent que peu de nourriture de la terre. Les ramifications des racines se renflent en tubercules dans une multitude d'espèces....
Page 323 - ... 3. La force et la longueur des racines ne sont pas toujours proportionnées à la grandeur des végétaux. Le groupe des conifères et celui des palmiers qui renferment les plus élevés de tous les arbres , ont des racines courtes qui ne les attachent que faiblement à la terre. Ce que Pline a répété plus haut, d'après les auteurs , d'un abies dont la racine s'étendait fort au delà de huit coudées, est faux...
Page 322 - Nous devons entendre par racines bulbiféres, des tubercules minces, élargis en plateau, dont la surface inférieure produit des filets radicaux et dont la surface supérieure porte un oignon ou bulbe, sorte de gros turion qui se forme dans une année et se développe une ou plusieurs années après. La destruction du caudex descendant de la plantule des monocotylédons à tige annuelle et le mode de croissance de leurs feuilles, amènent souvent la formation d'une racine bulbifère.
Page 343 - RADIAIRES. Animaux nus , libres , la plupart vagabonds : à corps en général suborbiculaire , renversé } ayant une disposition rayonnante dans ses parties tant internes qu'externes, et dépourvu de tête, d'yeux, de pattes articulées. Bouche inférieure , simple ou multiple : organe de la digestion le plus souvent composé. Respiration : Des pores ou des tubes
Page 323 - Je vous ai dit que c'était par les ramifications déliées que l'on nomme radicelles, que les sucs nutritifs pénétraient dans la plante ; en voici la preuve : un Navet dont la pointe seule trempe dans l'eau , pousse des feuilles; mais un Navet, dont la partie moyenne plonge dans le liquide, tandis que la pointe est à sec, ne fait aucun développement. Pour ne pas s'affamer mutuellement , les racines de plantes d'une égale vigueur ont besoin d'être d'autant plus éloignées les unes des autres...
Page 324 - ... le chevelu. L'acide carbonique contenu dans la racine, soit qu'il y ait été formé par l'action de l'oxygène , soit qu'il provienne directement de la terre, s'élève par les tiges jusque dans les feuilles , où il est décomposé. On serait dans l'erreur si l'on croyait que le chevelu choisisse dans la terre les substances propres au végétal : il aspire tout ensemble l'eau avec les matières qu'elle tient en dissolution ; mais la succion est d'autant plus considérable, que les matières...
Page 322 - La difl'érence entre la racine bulbifère et la racine tubéreuse est légère : dans la première , le turion est très-apparent et le tubercule l'est fort peu; dans la seconde, l'inverse a lieu , c'est-à-dire que le tubercule présente un volume considérable et que le turion est à peine visible. 5.° Les racines progressives sont, à proprement parler, des tiges enracinées qui s'alongent et se ramifient entre deux terres, en suivant une direction plus ou moins horizontale. Elles donnent des...
Page 325 - Elle perce le mur de part en part. Elle s'incline et se relève en suivant la double pente du fossé. On ne peut expliquer raisonnablement ce phénomène qu'en admettant que l'humidité du sol porte les sucs de la bonne terre jusqu'à la racine, et détermine par ce moyen son al.ongement. Les racines ont des excrétions particulières. La terre qui les environne est souvent noire et onctueuse.

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