Anti-Machiavel, ou Essai de critique sur le Prince de Machiavel, |
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affez aiant ainfi aprés arive armées Armes auffi avoient avoit befoin c'eft c'eſt caufe Céfar Borgia Chaffe Chapitre chiavel chofes Citoiens confeils conféquent conferver confidérer cruauté dautant deffeins dificultés difoit Duc de Milan efprit ennemis eſt étoient étoit eût fage faifoit faloit falut fans fauroit fe font fe trouve feconde felon femble fent fera feroit fervir fes Sujets feulement foit foldats fon Etat Fortune fous fouvent fujets fûreté gouverner Grans guerre Hift hommes jamais jufte juftice l'efprit laiffer Laurent de Médicis Loix Louis XII Machia Machiavel ment méprifable Milice Miniftres moiens Mucien n'eft néceffaire néceffité Néron paffer Païs Pape parceque penfer perfonne peuple plufieurs plûtôt politique Pologne pouvoit préfent prefque Prince doit Prince nouveau Principauté puiffance puiffe qu'un Prince raifon refte Roiaume Romagne Romains s'il Sforce Souverains Tacite tems Tibére tion troupes Vitellius Voifins
Popular passages
Page 163 - Les princes qui ont été hommes avant de devenir rois, peuvent se ressouvenir de ce qu'ils ont été , et ne s'accoutument pas si facilement aux aliments de la flatterie. Ceux qui ont régné toute leur vie ont toujours été nourris d'encens comme les dieux, et ils mourraient d'inanition, s'ils manquaient de louange.
Page 117 - Je ne parle point, dans ce moment, de l'honnêteté ni de la vertu; mais, ne considérant simplement que l'intérêt des princes, je dis que c'est une très -mauvaise politique de leur part d'être fourbes et de duper le monde : ils ne dupent qu'une fois, ce qui leur fait perdre la confiance de tous les princes.
Page 172 - Pour décomposer ce phénomène physiquement , il faudroit avoir les yeux assez bons pour voir la manière dont on a fait entrer les dés dans le cornet , les...
Page 114 - Puis donc qu'un Prince doit savoir bien user de la bête, il en doit choisir le renard et le lion ; car le lion ne se peut défendre des rets, le renard des loups; il faut donc être renard pour connaître les filets, et lion pour faire peur aux loups.
Page 188 - La guerre, en général, est si féconde en malheurs, l'issue en est si peu certaine, et les suites en sont si ruineuses pour un pays, que les princes ne sauraient assez réfléchir avant que de s'y engager.
Page 85 - ... les avantages de leurs ennemis. Un prince ne doit pas , sans doute , faire la guerre uniquement avec des troupes auxiliaires; mais il doit être auxiliaire lui-même , et se mettre en état de donner autant de secours qu'il en reçoit. Voilà ce que dicte la prudence : Mets-toi en état de ne craindre ni tes ennemis ni tes amis , mais quand tu as fait un traité , il faut y être fidèle.
Page iii - illustre auteur de cette réfutation est une de ces grandes âmes que le ciel forme rarement pour ramener le genre humain à la vertu par leurs préceptes et par leurs exemples.
Page 189 - ... l'horreur des batailles et ces siéges plus meurtriers encore, la désolation des blessés que le fer ennemi a privés de quelques-uns de leurs membres, uniques instruments de leur industrie et de leur subsistance, la douleur des orphelins qui ont perdu, par la mort de leur père, l'unique soutien de leur faiblesse, la perte de tant d'hommes utiles à l'Etat, que la mort moissonne avant le temps ? VIII.
Page 127 - que de Miniftres & de Chanceliers roturiers ! L'Europe en eft pleine, » & n'en eft que plus heureufe ; car ces places (ont données au mérite.
Page 66 - L'auteur appuie beaucoup sur ce qu'ils doivent fortifier leur capitale, afin de s'y renfermer avec leurs troupes en temps de guerre. Les princes italiens dont parle Machiavel ne sont proprement que des hermaphrodites de souverains et de particuliers ; ils ne jouent le rôle de grands seigneurs qu'avec leurs domestiques.