De la liberté de penser

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Fayard/Mille et une nuits, Apr 4, 2007 - Art - 80 pages
En 1793, un jeune philosophe allemand - qui vient d’être adoubé par Kant, son maître -, Johann Gottlieb Fichte, publie une vive exhortation, qui parfois frise l’insolence, aux princes - de tous les États de droit divin - de garantir « la liberté de penser », et au peuple de n’abdiquer en aucune circonstance ce droit inaliénable. « Vous pouvez tout sacrifier ô peuple ! oui tout, pourvu que vous n’abdiquiez pas la liberté de penser. »

Magistralement, il définit cet esprit de la Révolution qui doit souffler dans toutes les monarchies pour donner aux hommes leur dignité d’êtres pensant par eux-mêmes. Une lutte contre l’assujettissement et l’infantilisation des esprits qui, à chaque époque, reste le principal dessein de chaque génération.

 

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About the author (2007)

Johann Gottlieb Fichte (1762-1814) est le plus grand philosophe postkantien allemand. Dépassant Kant, annonçant Hegel, il affirme que la pensée universelle, à savoir la raison, se crée elle-même et crée la Nature, qui est la condition de son progrès moral. En 1793 professeur de philosophie à Iéna, il excite un grand enthousiasme par son éloquence, ainsi que par la nouveauté de ses idées. Plus tard il enseigne à Berlin où il devint recteur de l'université.

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