Histoire de la littérature dramatique en France depuis ses origines jusqu'au Cid |
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Popular passages
Page 494 - Ce vieillard qui d'un vol agile Fuit sans jamais être arrêté, Le Temps, cette image mobile De l'immobile éternité , A peine du sein des ténèbres Fait éclore les faits célèbres , Qu'il les replonge dans la nuit : Auteur de tout ce qui doit être , II détruit tout ce qu'il fait naître A mesure qu'il le produit.
Page 132 - C'est le propre d'un efféminé de se lever tard , de passer une partie du jour à sa toilette , de se voir au miroir, de se parfumer, de se mettre des mouches , de recevoir des billets et d'y faire réponse : mettez ce rôle sur la scène , plus longtemps vous le ferez durer, unacte , deux actes , plus il sera naturel et conforme à son original ; mais plus aussi il sera froid et insipide...
Page 560 - Disons adieu, mes compagnes, A nos chétives campagnes, Où le Jourdain doux-coulant Va sur le sable ondelant. Adieu, terre plantureuse, N'aguère si populeuse, Terre promise du ciel. Toute ondoyante de miel [105]. Adieu, Siloé, fonteine Dont la douce eau se pourmeine Dans le canal de Cédron, Serpentant à l'environ. Adieu, coustaux et valées, Adieu, rives désolées, Adieu, verdureux Hébron, Vieil territoire d'Éfron.
Page 127 - On le voit le drame tient de la tragédie par la peinture des passions, et de la comédie par la peinture des caractères. Le drame est la troisième grande forme de l'art, comprenant, enserrant, et fécondant les deux premières.
Page 568 - Fais connaître à mon fils les héros de sa race ; Autant que tu pourras conduis-le sur leur trace : Dis-lui par quels exploits leurs noms ont éclaté, Plutôt ce qu'ils ont fait que ce qu'ils ont été : Parle-lui tous les jours des vertus de son père; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère.
Page 492 - François, marchez courageusement vers cette superbe cité romaine , et des serves dépouilles d'elle (comme vous avez fait plus d'une fois) ornez vos temples et autels.
Page 523 - Je puis choisir, dit-on, ou beaucoup d'ans sans gloire, Ou peu de jours suivis d'une longue mémoire. Mais, puisqu'il faut enfin que j'arrive au tombeau, Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare d'un sang reçu d'une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ; Et, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom, et mourir tout entier?
Page 132 - Le poème tragique vous serre le cœur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et le temps de vous remettre, ou s'il vous donne quelque relâche, c'est pour vous replonger dans de nouveaux abîmes et dans de nouvelles alarmes.
Page 621 - Et l'autre parce que la plus grande part de ceux qui portent le teston à l'Hôtel de Bourgogne veulent que l'on contente leurs yeux par la diversité et le changement de la face du Théâtre...