Journal des Goncourt--: 1878-1884. Édition définitive, publiée sous la direction de l'Académie Goncourt. [1935G. Charpentier et cie, 1892 |
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Common terms and phrases
14 septembre 16 janvier 1er janvier 1er mai amoureux août Aujourd'hui avril blague blanc bout Burty c'était cabinet cervelle chambre charmant Charpentier cher choléra chose conversation Coquelin aîné couché coup curieux décembre déjeuner demande dessins Dimanche dîner dire disait enfant faisait FAUSTIN femme février Flaubert Frédérick Lemaître frère Gambetta Gavarni gens Goncourt heures homme j'ai j'avais j'étais janvier Japon jette Jeudi jeune fille joli jour journal jours-ci juillet juin Jules Roche l'heure Là-dessus laisse lettres littérature livre Lundi main maison malade manger Mardi mars matin Médan médecin ment Mercredi milieu Mme Daudet monde monsieur mort Nittis noir novembre nuit parle passé peintre pensée petit petite phrase pièce POT-BOUILLE princesse raconte roman rose Saint-Gratien sais salle salon Samedi semble septembre serait seul Seymour Haden soir sortir Spuller tête Théodore Rousseau tion tombe Tourguéneff travail triste trouve Vendredi Vésinet vieille vieux visite voix vraiment yeux Zola
Popular passages
Page 190 - Je voudrais trouver des touches de phrases semblables à des touches de peintre dans une esquisse : des effleurements et des caresses et, pour ainsi dire, des glacis de la chose écrite, qui échapperaient à la lourde, massive, bêtasse syntaxe des corrects grammairiens.
Page 185 - Médan, et que l'escalier se trouvant trop petit, il a fallu la descendre par une fenêtre, et que jamais il ne rencontre des yeux cette fenêtre, sans se demander qui va la descendre, de lui ou de sa femme...
Page 180 - Cette vieille bonne tombe malade chez sa maîtresse, très gravement malade; et une nuit, on vient réveiller la tragédienne et lui apprendre que la malade agonise. Rachel descend tout en larmes et dans l'affliction la plus vraie; mais un quart d'heure ne s'était pas passé que (1) Cf.
Page 24 - Les gens nés au delà de la Loire ne savent pas écrire la prose française... Moi, ce que j'étais ? Un imaginateur... Vous ne vous doutez pas de ce que j'ai dans ma tête.
Page 318 - Gautier faisait seulement appel à ses yeux. Depuis, tous les sens des auteurs ont été mis à contribution pour le rendu en prose d'un paysage. Fromentin a apporté l'oreille et fait son beau morceau sur le silence dans le désert (i).
Page 114 - Le voyage d'Orient l'avait, pour ainsi dire, guéri... Il a été seize ans, sans plus en avoir... mais les ennuis des affaires de sa nièce, lui en ont redonné... et samedi, il est mort d'une attaque d'épilepsie congestive... oui avec tous les symptômes, avec de l'écume à la bouche... Tenez, sa nièce désirait qu'on moulât sa main... on ne l'a pas pu... elle avait gardé une si terrible contracture...
Page 180 - ... au réalisme et de le doter de certaines qualités de demi-teinte et de clair-obscur littéraire, qu'il n'avait pas. En effet, les choses de la nature ne sont-elles pas tout aussi vraies, vues dans un clair de lune que dans un rayon de soleil de midi?
Page 180 - FAUSTIN, mes confrères ne s'aperçoivent pas que c'est un livre autre que ceux que j'ai déjà publiés. Ils ne semblent pas se douter qu'il ya dans ces pages une introduction toute neuve de poésie et de fantastique dans l'étude du vrai et que j'ai tenté de faire faire un pas...
Page 109 - ... grands arbres aux formes tourmentées par les vents de la mer ; ce parc en espalier, cette longue allée-terrasse en plein midi, cette allée péripatéticienne, en font un vrai logis d'homme de lettres — le logis de Flaubert — , après avoir été, au xvmc siècle, la maison d'une compagnie de Bénédictins.