Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, Part 1

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Arthur La Broderie, Émile Grimaud
J. Forest, aîné, 1894 - Brittany (France)
 

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Popular passages

Page 151 - ... du vassal, la simple foi du chrétien, s'y mêlaient à la rude indépendance plébéienne accoutumée à s'estimer et à se faire justice. Le sentiment de sa liberté paraissait n'être en lui que la conscience de la force de sa main et de l'intrépidité de son cœur. Il ne parlait pas plus qu'un lion; il se grattait comme un lion, bâillait comme un lion, se mettait sur le flanc comme un lion ennuyé, et rêvait apparemment de sang et de forêts : son intelligence était du genre de celle...
Page 270 - Quand ils se rencontraient sur la vague ou la grève, En souvenir vivant d'un antique départ, Nos pères se montraient les deux moitiés d'un glaive Dont chacun d'eux gardait la symbolique part : « Frère, se disaient-ils, reconnais-tu la lame?
Page 272 - Une seule province de France est à la hauteur, dans sa poésie, de ce que le génie des plus grands poètes et celui des nations les plus poétiques ont jamais produit : nous oserons dire qu'elle les surpasse. Nous voulons parler de la Bretagne.
Page 208 - En foi de quoi nous avons délivré le présent certificat, qui a été donné en présence du certifié et des...
Page 430 - Etats ont été fomentées, et que si on retire la cause (le duc d'Aiguillon) l'effet tombera de lui-même, sans qu'il soit besoin d'un règlement; c'est-à-dire, en bon français, que si le roi veut bien se départir de son autorité sur les Bretons, ils deviendront les plus doux des hommes ' . » Ainsi la tranquillité même des Etats était une manœuvre et une perfidie.
Page 330 - Lafont, oncle de l'enfant, témoins majeurs, lesquels ainsi que le père ont signé avec nous le présent acte, après que lecture en a été faite.
Page 205 - Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.
Page 341 - Non, je ne connais pas de métier plus honteux, Plus sot, plus dégradant pour la pensée humaine, Que de se mettre ainsi la cervelle à la gêne, Pour écrire trois mots quand il n'en faut que deux, Traiter son propre cœur comme un chien qu'on enchaîne, Et fausser jusqu'aux pleurs que l'on a dans les yeux.
Page 226 - II est au fond des bois, il est une peuplade Où, loin de ce siècle malade, Souvent je viens errer, moi, poète nomade. Là tout m'attire et me sourit, La sève de mon cœur s'épanche, et mon esprit Comme un arbuste refleurit.
Page 151 - ... batailles rangées; il avait combattu trois cent mille hommes de troupes réglées, six à sept cent mille réquisitionnaires et gardes nationaux; il avait aidé à enlever cinq cents pièces de canon et cent cinquante mille fusils; il avait traversé les colonnes infernales, compagnies d'incendiaires commandées par des conventionnels; il s'était trouvé au milieu de l'océan de feu qui à...

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