Ennemis fraternels, 1914-1915: Hans Rodewald, Antoine Bieisse, Fernand Tailhades : carnets de guerre et de captivitéPresses universitaires du Mirail, 2002 - 190 pages Chacun sait à quel point les témoignages de soldats constituent une mine de renseignements pour l'histoire de la Grande Guerre. Les trois reproduits dans ce livre présentent en outre l'originalité d'émaner de combattants qui n'appartenaient pas au même camp. Hans Rodewald était allemand, Antoine Bieisse et Fernand Tailhades étaient français. Un tel rapprochement est rare. Il résulte du travail de deux historiens, un Allemand et un Français. Les trois fantassins ont connu des expériences similaires : la mobilisation, le combat, la blessure et la captivité. Emportés par l'enthousiasme d'août 1914, ils doivent rapidement faire face au concret du front qui produit un mélange d'excitation et d'angoisse dans les combats réels, où l'on éprouve la satisfaction de tirer sur l'ennemi et, en même temps, la compassion pour les victimes des ravages de la guerre, quelles qu'elles soient. Gravement blessés, ils tombent au pouvoir de l'adversaire et craignent pour leur vie. Mais, ils sont soignés par des mains qui se révèlent fraternelles. Les trois hommes font l'expérience de l'humanité de ceux qu'ils désignaient jusque là par le terme convenu d'ennemi. Ce livre montre qu'au sein même de la mobilisation culturelle existait aussi, profonde, une ± culture de paix ¿ contribuant à maîtriser et à limiter autant que possible la violence de guerre. Il apporte de nouvelles pièces au dossier de la connaissance des ressorts moraux des soldats, et un nouveau démenti à la thèse simpliste qui veut que la haine de l'ennemi aurait éclipsé tout autre sentiment. Il révèle la complexité et l'ambivalence de la pensée des combattants. Il permet de retrouver l'homme sous l'uniforme, quelle que soit la couleur de celui-ci -- |
À l'intérieur du livre
Essayez d'effectuer cette recherche dans tous les volumes : Quand on se cherche des puces, on finit par devenir pouilleux.
Résultats 1-0 sur 0
Table des matières
Section 1 | 9 |
Section 2 | 21 |
Section 3 | 29 |
Droits d'auteur | |
10 autres sections non affichées
Autres éditions - Tout afficher
Ennemis fraternels (1914-1915): Hans Rodewald, Antoine Bieisse, Fernand ... Collectif Aucun aperçu disponible - 2020 |
Expressions et termes fréquents
9 heures allâmes allemand Anould Antoine Bieisse août arrivâmes arrivons atrocités allemandes avaient avions balles bang bataillon blessés blessures bois Boissy-le-Repos bouger Brunstatt Bückeburg c'était café camarades canon canton de Fanjeaux capitaine caporal caporal-chef captivité capture carnet Castelnaudary chant chasseurs chaussée chemin chers compagnie côté couche coup cria derrière Dieu enfin ennemi Erna étions faisait Fernand Tailhades fûmes fusil gare gauche gisait Hans Rodewald heures du matin heures du soir heures et demie Holzminden infirmier Ingolstadt j'ai j'avais j'étais jambe journée jours kilomètres l'ennemi l'hôpital Loudrefing Louis Barthas maison Malancourt manger marche Mazamet ment mètres midi mitrailleuses mots par phase Noël nuit obus officiers paille pain pansement partons passé patrouille pendant plan Schlieffen pour-mille Pourtant première prîmes prisonniers de guerre récit régiment Rémy Cazals reste restons rien Rorbach route s'était septembre 1914 sergent seul soldats soleil texte tomber train tranchées traversâmes trouvait uhlans village voilà wagon