Napoléon en Égypte, poème en huit chants, par Barthélemy et MéryA. Dupont et cie., 1829 - 315 pages |
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ABOUKIR Allah Arabe armée assaut bataille bataillons bientôt Bonaparte bonds bords bras Caire Cambyse camp canons cavaliers chef chevaux chrétiens ciel cimeterre Circassie colonne combat Coran coursiers créneaux cris croyans d'Aboukir d'Alexandrie d'El-Modhi d'Hellé d'Idumée debout débris Denderah Desaix désert deuil Dieu drapeaux dromadaire effroi Égypte El-Modhi Expédition de Syrie farouche feux fleuve flots foule Ghizé gloire guerriers Haute-Égypte héroïque héros immense janissaires jour Junot Kébir Kléber Koraïm l'ange l'armée l'aurore l'Égypte l'ennemi l'horizon l'onde l'Orient lointain long main Mamelucks mêlée Memphis merveilleux Méry mille mirage mont Thabor monumens mort mosquée Mourad Mourad-Bey Murat murs Musseins Musulmans Napoléon noir NOTES DU CHANT nuit Ottomans pacha palmiers parfums peste peuple pieds plaine poëme Prophète Ptolémaïs Pyramides rangs remparts résonne rivage rives s'élance sable sabre Sélim sérail sillons Simoun soldats soleil Syrie tambour temple tems Tentyra Thabor tour Tour-Maudite Tout-à-coup turban vainqueurs vallons vaste victoire vieux voix voyageur yeux
Popular passages
Page 278 - Les Anglais ont frémi de nous voir occuper l'Egypte. Nous montrions à l'Europe le vrai moyen de les priver de l'Inde. Ils ne sont pas encore bien rassurés; et ils ont raison. Si quarante ou cinquante mille familles...
Page 126 - Des tourmens du désert perdront le souvenir. Doux rêves de bonheur ! l'oasis diaphane , Fantôme aérien , trompe la caravane ; Les crédules soldats , qu'un prestige séduit , Vers le but qui s'éloigne errent jusqu'à la nuit. Alors , comme un jardin qu'une fée inconnue De sa baguette...
Page 260 - L'AN 6 DE LA RÉPUBLIQUE, LE 13 MESSIDOR, UNE ARMÉE FRANÇAISE COMMANDÉE »PAR BONAPARTE EST DESCENDUE À ALEXANDRIE. L'ARMÉE AYANT MIS, VINGT JOURS APRÈS, LES MAMELOUKS EN FUITE AUX PYRAMIDES, DESAIX, COMMANDANT LA PREMIÈRE DIVISION, LES A POURSUIVIS AU DELÀ DES CATARACTES, OÙ IL EST ARRIVÉ LE 13 VENTÔSE DE L'AN 7.
Page 268 - C'était pour lui l'image de l'immensité, disaitil ; il ne montrait point de bornes , n'avait ni commencement ni fin ; c'était un océan de pied ferme. Ce spectacle plaisait à son imagination.
Page 23 - L'heure de la vengeance approche ; c'est à vous « Que la France outragée a confié ses coups. « Compagnons ! cette ville où vous allez descendre , « Esclave de Mourad , est fille d'Alexandre ; « Ces lieux , que le Coran opprime sous ses lois , « Sont pleins de souvenirs, grands comme vos exploits.
Page 235 - Aussi avait-il eu l'idée gigantesque de détourner le cours du Nil et de le jeter dans la mer Rouge, pour rendre à jamais la voie impraticable, et assurer éternellement aux Portugais le commerce de l'Inde. Vaines prévoyances du génie, qui veut éterniser toutes choses, dans un monde mobile et changeant! Si le projet d'Albuquerque eût réussi, c'est pour les Hollandais, et plus tard pour les Anglais, qu'il eût travaillé.
Page 235 - Leilmitz, dont l'esprit embrassait toutes choses, adressa au monarque français un mémoire qui est un des plus beaux monumens de raison et d'éloquence politiques. Louis XIV voulait pour quelques médailles envahir la Hollande. «Sire, lui dit Leibnitz, ce n'est pas chez eux que vous pourrez vaincre ces républicains; vous ne franchirez pas leurs digues, et vous rangerez toute l'Europe de leur côté. C'est en Egypte qu'il faut les frapper.
Page 222 - Chargé d'autres lauriers, sur la terre natale 11 chérira toujours sa gloire orientale; Et tandis que ses vœux pressent votre retour, Les pompes de l'Egypte embellissent sa cour; Et dans le Carrousel les Mamelucks du Caire Ornent de leurs turbans sa garde consulaire. Et vous qui, plus heureux, vainqueurs d'un long exil, Aujourd'hui pour la France abandonnez le Nil...
Page 90 - S'élèvent lentement ; l'immobile désert Écoute , comme un homme en sa vague insomnie, Des cascades du Nil la lointaine harmonie. Dans ses cris éternels , le nocturne grillon Demande au sol brûlant un humide sillon ; Et , transfuge des eaux , sur le sable infertile Se traîne, en mugissant, l'immense crocodile. A ces bruits solennels , pour la première fois Des hommes inconnus mêlent leur grande voix ; Sur la ligne du camp le cri d'éveil résonne , Et va s'éteindre au loin , comme un bruit...
Page 233 - Et l'étrange cité qui meurt dans le repos , Entre un double océan de sables et de flots. Aucune ville n'offre un aspect plus désolé qu'Alexandrie vue de la pleine mer. La mort semble régner sur cette plage , nue , basse, sablonneuse, où toute végétation expire entre les vagues et le désert.