Histoire littéraire des troubadours: contenant leurs vies, les extraits de leurs pièces, et plusieurs particularités sur les moeurs, les usages, et l'histoire du douzième et du treizième siècles, Volume 2

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Popular passages

Page 32 - Sache jouer du tambour & des cim». balles , & faire retentir la fymphonie, » Sache jeter & retenir de petites pom» mes avec des couteaux, imiter le chant » des oifeaux , faire des tours avec des » corbeilles, faire attaquer des châteaux, •» faire fauter au-travers de quatre cer...
Page 43 - Dis-moi, hérétique, parle un peu avec moi. Tu ne le feras point, si tu n'y es forcé, selon ce que j'entends dire. Tu te moques bien de Dieu, d'avoir renié ta foi et ton baptême, pour croire que le diable t'a créé, et qu'un tel monstre peut te sauver.
Page 16 - à moi bien vite , pour me rapporter ce ...j tu auras entendu: car je n'ai au » monde ni parent ni ami , dont je fou» haite autant d'avoir des nouvelles. » Or eft parti l'oifeau joli. Il va gaie» ment, s'informant par-tout jufqu'à ce » qu'il trouve ma belle. Il commence en » la voyant fon doux ramage , comme il » a coutume de faire en voyant l'étoile » du foir. Puis il fe tait tout-à-coup , & s
Page 439 - Ah ! faux clergé , traître , menteur, parjure, débauché , tu commets chaque jour tant de désordres publics, que le monde en est dans le trouble et la confusion ; saint Pierre n'eut jamais rentes , ni châteaux , ni domaines ; jamais il ne prononça excommunication ou interdit.
Page 32 - Jongleur, tu feras préparer neuf » instrumens de dix cordes ; si tu apprends à en » bien jouer , ils fourniront à tous tes besoins ; » fais aussi retentir les lyres , et résonner les
Page 81 - J'aime tant et de si bonne foi ; et cependant je vois peu celle que j'adore. Hélas! à quoi mes yeux me servent-ils? » Quoique Amour me tourmente et me tue, je n'en murmure point ; car je meurs pour la plus belle des dames.
Page 215 - Monfeigneur, dit-il en>» fuite , je vous ai fervi long-tems ; j'ai » mis un tel ordre dans vos finances , que » votre état eft devenu très-confidéra» blé , de petit qu'il étoit. La malice de » vos barons vous engage à me payée » d'ingratitude. J'étois un pauvre péle*> rin , quand je fuis venu à votre cour; » j'ai vécu honnêtement des gages que » vous m'avez donnés : faites-moi ren*> dre mon mulet , mon bourdon , & ma » panetière ; & je m'en retournerai corn
Page 435 - Si je vaux quelque chofe , fi je fais » heureufement des vers , c'eft à vous , « madame , & à l'amour que je dois en » rendre grâces. Je tiens de vous tout ce » que j'ai. « Un jour, trouvant fa maîtrefle endormie , il la baifa fur les yeux.
Page 164 - Craignant de perdre leur château, cac » ils fe trouvoient en guerre avec de » grands barons du pays, ils avoient pris » leurs arrangemens ; ils s'étoient juré » de ne jamais fortir tous deux à la fois ; » & que l'un d'eux refteroit toujours 33 pour garder le château , & pour y » recevoir & fervir les braves chevaliers
Page 466 - affiégé par toutes fortes de voies votre » cœur impitoyable, fans que le mien fe * foit rebuté. Je ne vous le fais point » dire ; je vous le dis moi-même. Il n'y » a plus de remède à mon mal. Je meurs, » fi vous ne voulez le guérir. Si vous me 3» laiflez mourir , vous fere% un grand pév » ché devant Dieu 6* devant les hom

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