Œuvres complètes de Mme. la baronne de Staël: Notice sur le caractère et les écrits de Mme. de Staël ; Lettres sur J.J. Rousseau |
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a-t-elle aimé aimoit âme amis auroient auroit avoient avoit beauté besoin bonheur carac caractère cesse charme chose cœur connoissance connoître Coppet Corinne croyoit d'elle Delphine destinée Devin du village devoir dire disoit disoit-elle donnoit douleur doute écou écrits écrivains elle-même émotion enfans esprit étoient eût événemens facultés faisoit falloit femme foible force génie genre gloire hommes idées impressions inspire j'ai jamais Jeanne Grey jeunesse jour l'âme l'amour l'esprit l'idée l'imagination lettres long-temps loppe madame de Staël Madame de Warens madame Necker mademoiselle Necker malheur ment morale mouvemens n'avoit n'étoit nation nature objets ouvrage pable paroît passion peindre peint pensées père personne peut-être pourroit pouvoit prouve reconnoissance religion reux rien roit roman Rous Rousseau s'est Saint-Preux sais sées semble sembloit sensible sentimens sentiment sentoit seroit seule sions société sorte souvent STAEL Staël étoit sujet surtout talent tion trouve USSEAU vérité vertu vouloit voyoit yeux
Popular passages
Page iv - D'ailleurs, comme madame de Staël généralisoit sans cesse ses remarques sur ellemême et sur les événemens, ses ouvrages sont pour ainsi dire les mémoires de sa vie sous une forme abstraite, et c'est en les examinant selon l'ordre de leur composition qu'on peut le mieux suivre le cours de son existence morale. Les productions de madame de Staël servent d'autant mieux à la représenter, qu'elle a voulu en écrivant, exprimer ce qu'elle avoit dans l'âme, bien plus qu'exécuter des ouvrages...
Page ccclxxvi - J'aurais souhaité sans doute qu'un autre eût peint ce que j'éprouve ; mais j'ai goûté quelque plaisir en me retraçant à moi-même le souvenir et l'impression de mon enthousiasme.
Page cccviii - Paris, parce qu'on avoit besoin d'elle pour les idées constitutionnelles, elle refusa en disant : // s'est bien passé de constitution et de moi pendant douze ans, et à présent même, il ne nous aime guère plus l'une que l'autre. Cependant à cette époque, lorsqu'il...
Page cclxxxv - ... pour eux-mêmes. On ne savoit sur qui tomberoit le feu de cette artillerie volante ; on entendoit les balles siffler à côté de soi, l'effroi passoit des uns aux autres ; mais bientôt chacun étoit rassuré : la modification , l'exception désirées arrivoient à point nommé ; un éloge relevoit tout à coup celui qui se croyoit l'objet de l'attaque, et elle sortoit triomphante des difficultés qu'elle avoit accumulées autour d'elle. Il y avoit de la peur dans le plaisir qu'elle donnoit,...
Page 66 - ... j'ai vu que les passions ni le caractère n'égareraient jamais les facultés les plus sublimes dont un homme ait été doué; et, après avoir osé faire cet examen, je me suis livrée à la foi , pour m'épargner la peine d'un raisonnement qui la justifierait toujours. Vous , grande nation , bientôt rassemblée...
Page clxxxviii - ... qu'ils observent ou qu'ils négligent les saintes lois de la justice. Haute et lumineuse raison dans les deux cas, puisque l'avantage de l'individu et de l'état est bien ordinairement le résultat d'une conduite irréprochable ; mais si...
Page cxlvii - Tout se fondoit sur la révolution, et l'on détruisoit chaque jour le fruit chèrement acheté de la révolution, l'espérance de la liberté. Une hypocrisie violente dans le gouvernement n'en imposoit à personne, et hors du gouvernement même, un vernis de légèreté et d'insouciance ou l'orgueilleuse consolation de la victoire , servoit à recouvrir un peu l'esclavage qu'on n'espéroit pas cacher. De là résultoient de toutes parts des contradictions qui ne pouvoient être voilées que par...
Page ii - L'histoire ne nous apprend que les grands traits manifestés par la force des circonstances, mais elle ne peut nous faire pénétrer dans les impressions intimes qui, en influant sur la volonté de quelques-uns, ont disposé du sort de tous.
Page 9 - L'opinion qu'il a soutenue est certainement paradoxale ; mais elle est d'accord avec ses idées habituelles ; et tous les ouvrages qu'il a donnés depuis, sont comme le développement du système dont ce discours est le jss-3mier germe.
Page i - ... assez de vraisemblance pour que l'illusion ne soit point détruite: mais les romans qui excitent la curiosité seulement par l'invention des faits ne captivent dans les hommes que cette imagination qui a fait dire que les yeux sont toujours enfants.