Tchao-chi-kou-eul,: ou L'orphelin de la Chine, drame en prose et en vers, accompagné des pièces historiques qui en ont fourni le sujet de nouvelles et poésies chinoises, Volume 3

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Moutardier, 1834 - 352 pages
 

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Popular passages

Page 329 - J'ai parcouru dix mille milles en combattant; J'ai franchi, avec la vitesse de l'oiseau, les montagnes et les défilés ; Le vent du nord apportait à mon oreille le son de la clochette nocturne ' ; La lune répandait sur mes vêtements de fer sa froide et morne clarté : Le général est mort après cent combats. Le brave guerrier revient après dix ans d'absence. A son retour, il va voir l'empereur. L'empereur est assis sur son trône ; Tantôt il accorde une des douze dignités, Tantôt il distribue...
Page 45 - contrefaire un ordre du roi et me faire apporter tous les » enfants mâles du royaume de Tsin qui ont plus d'un mois et • moins de six ; je les couperai en trois, les uns après les autres, » et je ne puis manquer d'envelopper dans le massacre l'orphe
Page 179 - Tong. Le jour où il a voulu vous percer de sa lance, il a rompu lui-même tous les liens qui attachent un fils à son père. — Seigneur , reprit vivement Liu-pou , dont la colère s'accroissait par degrés , sans vos excellents avis , j'aurais péri moi-même sous les coups de ce vieux scélérat. — Général, si vous relevez le trône chancelant des Han , vous agirez comme un fidèle et loyal sujet ; votre nom sera gravé dans les annales de l'empire, et il traversera dix mille générations,...
Page 341 - A la vue des lieux où repose sa cendre, des larmes brûlantes ruissellent le long de mes joues. | Je lui fais des offrandes funèbres, je brûle pour elle des images de papier doré. — « Tendre épouse, lui dis-je, d'une voix pleine de larmes, où es-tu? tendre épouse, où es-tu?
Page 329 - J'ai parcouru dix mille milles en combattant ; » J'ai franchi, avec la vitesse de l'oiseau, les montagnes » et les défilés. » Le vent du nord apportait à mon oreille les sons de » la clochette nocturne ('); • La lune répandait sur mes vétemens de fer sa froide
Page 336 - La pauvre religieuse n'a d'autre aliment que du riz insipide, | d'autre breuvage que du thé amer. | Les femmes du monde s'habillent d'étoffes moelleuses, d'étoffes tissues d'or et de soie.
Page 211 - ... dit-il, m'a donné un fils aussi pervers et aussi dénaturé, à quoi aboutiraient mes reproches ? Il est plus prudent de ne point m'occuper de lui.» Le gouverneur revint chez lui, l'âme navrée de douleur. Dans le trouble où il était, il heurta du pied contre le seuil de la porte et tomba à la renverse. Meï-chi accourut le relever, et le conduisit sur un canapé ; il était privé de connaissance et de sentiment. Sans perdre de temps, elle appela un habile médecin, qui, après avoir tàté...
Page 163 - ... demanda à une servante où était le premier ministre. « Le premier ministre est couché avec sa nouvelle femme; il n'est pas encore levé. » Liu-pou se glissa à la dérobée auprès de la chambre à coucher de Tong-tcho, afin de l'épier furtivement. Tiao -tchan venait de se lever, et elle était occupée à se coiffer devant la fenêtre. Tout à coup, ayant regardé au dehors, elle aperçoit l'ombre d'un homme d'une taille élevée, qui se réfléchissait dans une pièce d'eau. Elle lance...
Page 346 - A la douzième lune, au milieu des rigueurs de l'hiver, j'appelais ma tendre épouse — — « Où es-tu? lui disais-je. Je songe à toi tout le jour, et je ne puis voir ton visage.
Page 215 - ... second rang, c'est toujours un fils. Si donc un père se laisse guider par une aveugle partialité, et donne tout à l'un au préjudice de l'autre, il ne peut échapper aux traits de la raillerie. — Ces observations, reprit le gouverneur, ne changeront rien à mes volontés; j'ai mes raisons pour agir ainsi. Profitez du temps que je vis encore pour mettre votre fils sous la tutelle de Chen-k'i ; et, tôt ou tard, quand je ne serai plus, choisissez-vous un mari selon votre cœur, avec qui vous...

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