Des névroses spasmodiques: de leur origine de leurs rapports et de leur traitement

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O. Doin, 1879 - Neuroses - 132 pages
 

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Page 15 - Il avait été saigné les trois fois, et il s'en félicitait heaucoup; on l'avait purgé, on lui mettait chaque mois quelques sangsues au siège. La dernière attaque avait eu lieu comme il remontait chez lui, après une importante plaidoirie. La tête avait frappé sur les marches de l'escalier, et le malade portait encore les traces d'une blessure assez profonde qu'il avait au front.
Page 15 - Un homme, avec ou sans symptômes préalables, tombe subitement frappé d'apoplexie ; on le relève hébété, et pendant un quart d'heure, une heure, plus longtemps peut-ôtre, il reste la tête lourde, l'inleáigenca confuse, la démarche mal assurée.
Page 6 - La nouvelle fondation sera pour l'Europe un modèle. Nous devons cela aux enfants. La vie d'enfer que nous menons, cette vie de travail terrible et d'excès plus meurtriers, c'est sur eux qu'elle retombe. On ne peut se dissimuler la profonde altération dont sont visiblement atteintes nos races de l'Occident. Les causes en sont nombreuses. La plus frappante, c'est l'immensité, la rapidité croissante de notre travail.
Page 92 - Et puis, dût-on se tromper, un traitement antivénérien n'offre par lui-même aucun inconvénient. Le traitement du haut mal n'est pas seulement thérapeutique, il est aussi hygiénique, et l'hygiène des épileptiques doit être tout spécialement surveillée ; les habitudes, les mœurs, la profession, doivent être, en effet, l'objet d'une attention scrupuleuse de la part du médecin; la vie de l'épileptique doit être calme, exempte d'émotions, de préoccupations, de contrariétés , de causes...
Page 15 - ... quelquefois, pour se relever incontinent. Cela a duré quelques secondes : il ne reste plus qu'un peu de pesanteur de tête, quelquefois une obnubilation intellectuelle momentanée, et trois ou quatre minutes suffisent pour que tout rentre dans l'ordre. On dit que ce malade a eu une congestion cérébrale légère; je l'ai dit comme les autres, aujourd'hui je ne le dis plus. Pourquoi donc ai-je changé d'idée, messieurs? Ce n'est certes pas par amour du paradoxe ; c'est que des faits ont fait...
Page 87 - K..., journalier, âgé de quarante-quatre ans, d'une sobriété exemplaire, marié, père de deux enfants, déclare qu'il a des lubies : « Je suis, dit-il, bien tranquille quelque part et j'y gagne honnêtement ma vie, quand une lubie me prend, n'importe à quel moment, à mon travail, à souper ou dans mon lit; j'abandonne tout, femme, enfants, outils, argent, effets, et j'enfile le chemin qui est tout droit devant moi. Pendant tout le temps que cela me tient, je ne peux pas me raisonner.
Page 112 - La maladie dartreuse attaque le moral lorsque par exemple, dans une éruption, celle-ci ne se montre pas à l'époque de son apparition ordinaire ou bien encore dans les cas d'une forte débilitation de tout le système qui empêche l'élément morbide de se présenter à la peau ; ou bien enfin, l'état mental succède à la répercussion d'une dartre qui s'est faite sous l'emploi de quelque moyen topique astringent.
Page 63 - ... médicinales du bromure d'ammonium : 1° A petites doses, plus ou moins longtemps continuées, le bromure d'ammonium agit comme tonique et absorbant; cette action est principalement exercée sur la p.eau et les muqueuses. 2° Lorsqu'il est employé pendant un certain temps et d'une façon régulière, il diminue le poids du corps en favorisant la résorption de la graisse. 3° I| favorise l'activité intellectuelle, développe les forces corporelles et conduit à un fonctionnement organique régulier.
Page 87 - ... qu'il a été une fois éloigné de chez lui pendant 31 mois, par suite de circonstances curieuses à connaître : excellent ouvrier, il trouvait toujours de l'ouvrage et il se mettait en demeure d'amasser un pécule pour pouvoir prendre le chemin de fer et rentrer auprès des siens ; mais avant qu'il possédât une somme suffisante pour son voyage, il était repris de son même accident intellectuel, partait et perdait tout (i). Les cas de fugues ou de voyages accomplis par les épileptiques...
Page 31 - ... dans la grande majorité des cas, qu'une question d'opportunité et de volonté soutenues de la part du malade et de son médecin.

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