Les pas perdus |
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... rien sacrifier au bonheur : le pragmatisme n'est pas à ma portée . Chercher le réconfort dans une croyance me semble vulgaire . Il est indigne de supposer un re- mède à la souffrance morale . Se suicider , je ne le trouve légitime que ...
... rien sacrifier au bonheur : le pragmatisme n'est pas à ma portée . Chercher le réconfort dans une croyance me semble vulgaire . Il est indigne de supposer un re- mède à la souffrance morale . Se suicider , je ne le trouve légitime que ...
Page 9
... rien de plus . Des hommes , je suis de jour en jour plus curieux d'en découvrir . Ma curiosité , qui s'exerce passionnément sur les êtres , est par ailleurs assez difficile à exci- ter . Je n'ai pas grande estime pour l'érudition ni ...
... rien de plus . Des hommes , je suis de jour en jour plus curieux d'en découvrir . Ma curiosité , qui s'exerce passionnément sur les êtres , est par ailleurs assez difficile à exci- ter . Je n'ai pas grande estime pour l'érudition ni ...
Page 11
... rien ne m'est plus étranger que le soin pris par certains hommes de sauver ce qui peut être sauvé . La jeunesse est à cet égard un merveilleux talisman . Je me permets de renvoyer mes contradicteurs , s'il s'en trouve , à l ...
... rien ne m'est plus étranger que le soin pris par certains hommes de sauver ce qui peut être sauvé . La jeunesse est à cet égard un merveilleux talisman . Je me permets de renvoyer mes contradicteurs , s'il s'en trouve , à l ...
Page 12
André Breton. rien laisser s'amortir en moi , autant que j'y puis quelque chose . Je n'en observe pas moins avec quelle habi- leté la nature cherche à obtenir de moi toutes sortes de désistements . Sous le masque de l'ennui , du doute ...
André Breton. rien laisser s'amortir en moi , autant que j'y puis quelque chose . Je n'en observe pas moins avec quelle habi- leté la nature cherche à obtenir de moi toutes sortes de désistements . Sous le masque de l'ennui , du doute ...
Page 14
... rien la postérité . Sans doute une désaffection croissante mena- ce - t - elle , d'ailleurs , les hommes après leur mort . De nos jours , il est déjà quelques esprits qui ne savent de qui tenir . On ne soigne plus sa légende ... Un ...
... rien la postérité . Sans doute une désaffection croissante mena- ce - t - elle , d'ailleurs , les hommes après leur mort . De nos jours , il est déjà quelques esprits qui ne savent de qui tenir . On ne soigne plus sa légende ... Un ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 199 - ... la rencontre fortuite sur une table de dissection, d'une machine à coudre et d'un parapluie!
Page 97 - Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience...
Page 36 - Lentement s'empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là Violâtres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne Les enfants de l'école viennent avec fracas Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières Qui battent comme les fleurs battent au vent dément...
Page 27 - Pourpre amour salué par ceux qui vont périr Le printemps tout mouillé la veilleuse l'attaque II pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux [morts Ulysse que de jours pour rentrer dans Ithaque Couche-toi sur la paille et songe un beau remords Qui pur effet de l'art soit aphrodisiaque...
Page 126 - L'esprit de ce souverain juge du monde n'est pas si indépendant , qu'il ne soit sujet à être troublé par le premier tintamarre qui se fait autour de lui. Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut que le bruit d'une girouette ou d'une poulie. Ne vous étonnez pas s'il ne raisonne pas bien à présent; une mouche bourdonne...
Page 13 - L'un dit : Il ya deux heures que nous sommes ici. L'autre dit : Il n'ya que trois quarts d'heure. Je regarde ma montre ; je dis à l'un : Vous vous ennuyez...
Page 12 - La rue que je croyais capable de livrer à ma vie ses surprenants détours, la rue avec ses inquiétudes et ses regards, était mon véritable élément : j'y prenais comme nulle part ailleurs le vent de l'éventuel...
Page 81 - Et, cependant, quoique je réserve une bonne part au sympathique emploi de la métaphore (cette figure de rhétorique rend beaucoup plus de services aux aspirations humaines vers l'infini que ne s'efforcent de se le figurer ordinairement ceux qui sont imbus de préjugés ou d'idées fausses...
Page 150 - Je n'ai jamais cessé d'être persuadé que rien de ce qui se dit ou se fait ne vaut hors de l'obéissance à cette dictée magique.
Page 19 - ... l'après-midi dans les bouges du port. Le soir, de café en café, de cinéma en cinéma, il dépensait beaucoup plus que de raison, se créant une atmosphère à la fois dramatique et pleine d'entrain, à coups de mensonges qui ne le gênaient guère...