Annales de philosophie chrétienne

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Roger et Chernoviz, 1853 - Catholic Church and philosophy
 

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Popular passages

Page 13 - ... l'équivoque qui trompe Votre Majesté en ce qui touche l'administration du diocèse de Turin. Pour éviter des longueurs superflues, nous nous contenterons de prier Votre Majesté d'avoir la patience de lire les deux lettres que nous lui avons adressées sous les dates des 7 septembre et 9 novembre 1849. Le ministre de Votre Majesté à Rome, qui se trouve aujourd'hui à Turin, pourra lui rapporter à ce sujet une réflexion qu'il a entendue de notre bouche, et que nous rappellerons ici en toute...
Page 93 - Mais que je n'ai jamais écrit ni pensé que de telles idées fussent actuelles, ou qu'elles fussent des espèces distinctes de la faculté même que nous avons de penser. Et même je dirai plus, qu'il n'ya personne qui soit si éloigné que moi de tout ce fatras d'entités...
Page 10 - ... mariage-sacrement, hors duquel il n'ya qu'un pur concubinage. Une loi civile qui, supposant le sacrement divisible du contrat de mariage pour des catholiques, prétend en régler la validité, contredit la doctrine de l'Église, usurpe ses droits inaliénables, et, dans la pratique, met sur le même rang le concubinage et le sacrement de mariage, en les sanctionnant l'un et l'autre comme également légitimes.
Page 306 - Marie-Dominique-Auguste Sibour, par la miséricorde » divine et la grâce du Saint-Siège apostolique, archevêque de
Page 248 - Nous voulons, disions-nous dans le prospectus, par » des livres consciencieux et mis à la portée de toutes les « intelligences et de toutes les bourses...
Page 11 - Que le pouvoir civil dispose des effets civils qui dérivent du mariage, mais qu'il laisse l'Eglise régler la validité du mariage même entre chrétiens. Que la loi civile prenne pour point de départ la validité ou l'invalidité du mariage comme l'Eglise les détermine, et partant de ce fait: qu'elle ne peut pas constituer (cela est hors de sa sphère), qu'elle en règle les effets civils.
Page 11 - Quant à la première condition^ ou on entend par mariages valides les mariages régulièrement célébrés devant l'Eglise, et, dans ce cas, non-seulement la distinction de la loi serait superflue, mais il y aurait une véritable usurpation sur le pouvoir légitime, si la loi civile prétendait connaître et juger des cas où le sacrement de mariage a été ou n'a pas été célébré régulièrement devant...
Page 14 - ... pousser ses sujets à la révolte contre Elle et contre ses lois. Une telle accusation Nous paraîtrait invraisemblable, si elle n'était formulée par Votre Majesté, qui assure avoir en main les documents par lesquels elle est justifiée. Nous regrettons de n'avoir aucune connaissance de ces documents et de" Nous trouver ainsi dans l'impossibilité de savoir quels sont les membres du clergé qui donnent les mains à la détestable entreprise d'une révolution en Piémont. Cette ignorance ne...
Page 187 - Notre ordre soumis à l'examen d'une congrégation spéciale de Nos Vénérables Frères les Cardinaux de la Sainte Église Romaine et ratifiés par Nous.
Page 10 - C'est un dogme de foi que le Mariage a été élevé par Jésus-Christ NôtreSeigneur à la dignité de sacrement, et c'est un point de la doctrine de l'Eglise catholique que le sacrement n'est pas une qualité accidentelle surajoutée au contrat, mais qu'il est de l'essence même du Mariage, de telle sorte que l'union conjugale entre des chrétiens n'est légitime que dans le Mariage-sacrement, hors duquel il n'ya qu'un pur concubinage.

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