Les mystères de Mithra

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A. Fontemoing, 1902 - Mithraism - 189 pages
 

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Popular passages

Page 128 - Avant que la religion fût arrivée à proclamer que Dieu doit être mis dans l'absolu et l'idéal, c'est-à-dire hors du monde, un seul culte fut raisonnable et scientifique, ce fut le culte du soleil. Le soleil est notre mère-patrie et le dieu particulier de notre planète.
Page 95 - Paris, 1902, pp. 125-147. — P. 130 : « ... Le myste qui aspirait au titre de miles, se voyait présenter sur une épée une couronne. Il la repoussait de la main et la faisait passer sur son épaule en disant que Mithra était sa seule couronne. Désormais il n'en portait plus jamais, ni dans les festins, ni même si on lui en décernait une comme récompense militaire, et il répondait à celui qui la lui offrait : « Elle appartient à mon dieu », c'est-àdire au dieu invincible.
Page 109 - Des deux côtés, les assistants, agenouillés sur les bancs de pierre, priaient et se recueillaient dans la pénombre. Des lampes, rangées autour du chœur, jetaient une clarté plus vive sur les images des dieux et sur les officiants, qui, revêtus de costumes étranges, accueillaient le nouveau converti. Des jeux de lumière inattendus, habilement...
Page 30 - L'onomatologie grecque, qui fournit une série de noms théophores rappelant la vogue dont jouirent les divinités phrygiennes et égyptiennes, ne peut opposer aux Ménophile et aux Métrodote, aux Isidore et aux Sérapion, aucun Mithrion, Mithroclès, Mithrodore ou Mithrophile. Tous les dérivés de Mithra sont de formation barbare.
Page 81 - Les Iraniens se représentaient cette grâce comme une sorte de feu surnaturel, d'auréole brillante, de « gloire » qui appartenait avant tout aux divinités, mais qui éclairait aussi les princes et consacrait leur puissance. Le hvarenô, comme l'appelle l'Avesta, illumine les souverains légitimes et s'écarte des usurpateurs comme des impies, qui perdent bientôt, avec sa possession, la couronne et la vie. Au contraire, ceux qui méritent de l'obtenir et de le conserver, reçoivent en partage...
Page 95 - On plaçait devant le myste un pain et une coupe remplie d'eau, sur laquelle le prêtre prononçait les formules sacrées. Cette oblation du pain et de l'eau, à laquelle on mêlait sans doute ensuite du vin, est comparée par les apologistes à la communion chrétienne...
Page 99 - ... des pasteurs, cachés dans la montagne voisine, avaient observé le miracle de sa venue au monde. Ils l'avaient vu se dégager de la masse rocheuse, la tête coiffée d'un bonnet phrygien, déjà armé d'un couteau et portant un flambeau qui avait illuminé les ténèbres (fig.
Page 31 - Cilicie avait été constituée en province romaine depuis 102 avant Jésus-Christ, mais on n'occupa à cette époque que quelques points de la côte, et la conquête du pays ne fut complétée que près de deux siècles plus tard. La Cappadoce fut incorporée seulement sous Tibère, l'ouest du Pont sous Néron, la Commagène et la petite Arménie définitivement sous Vespasien. Alors seulement s'établirent des relations suivies et immédiates entre ces contrées reculées et l'Occident. Les besoins...
Page 107 - Lorsqu'après la mort, l'âme quittait sa prison humaine, \esdevas ténébreux et les envoyés célestes se disputaient sa possession. Un jugement décidait si elle était digne de remonter au paradis. Lorsqu'elle était souillée par une vie impure, les émissaires d'Ahriman l'entraînaient dans les abîmes infernaux, où ils lui infligeaient mille tortures... Si, au contraire, ses mérites compensaient ses fautes, elle s'élevait vers les régions supérieures 3.
Page 95 - ... semblable à celle qu'on appliquait dans l'armée aux recrues avant de les admettra au serment. L'empreinte indélébile perpétuait le souvenir de l'engagement solennel par lequel le profès s'était obligé à servir dans cette espèce d'ordre de chevalerie qu'était le mithriacisme. » — P. 133 : « On plaçait devant le myste un pain et une coupe remplie d'eau, sur laquelle le prêtre prononçait les formules sacrées. » Pour les rapports entre le mithriacisme et le christianisme, voir...

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