Monsieur Thiers: cinquante années d'histoire contemporaine

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E. Plon, Nourrit, 1884 - 483 pages
 

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Page 457 - Les soussignés, convaincus que la gravité de la situation exige à la tête des affaires un cabinet dont la fermeté rassure le pays, demandent à interpeller le ministère sur les dernières modifications qui viennent de s'opérer dans son sein et sur la nécessité de faire prévaloir dans le gouvernement une politique résolument conservatrice.
Page 319 - France, au point où elle était tombée, n'aurait à livrer « ni un pouce de son territoire, ni une pierre de ses forteresses...
Page 227 - Quand on a vu combien les révolutions les plus justes entraînent de maux après elles, on comprend à peine l'audace d'avoir voulu assumer sur soi la terrible responsabilité d'un changement ; je ne me plains donc pas d'avoir expié ici, par un emprisonnement de six années, ma témérité contre les lois de ma patrie, et c'est avec bonheur que, dans ces lieux mêmes où j'ai souffert, je vous propose un toast en l'honneur des hommes qui sont déterminés, malgré leurs convictions, à respecter...
Page 246 - ... je déplore l'avenir qui est réservé à mon pays; je ne sais pas quels seront vos successeurs, je ne sais p'as si vous aurez des successeurs; ces murs resteront peut-être debout, mais ils seront habités par des législateurs muets.
Page 405 - Je dis qu'il ya parmi vous des imprudents, qui sont trop pressés. Il leur faut huit jours encore ; au bout de ces huit jours, il n'y aura plus de danger, et la tâche sera proportionnée à leur courage et à leur capacité.
Page 235 - Eh bien ! je n'ajoute plus qu'un mot : il ya deux pouvoirs aujourd'hui dans l'état, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Si l'assemblée cède, il n'y en a plus qu'un ; et quand il n'y en aura plus qu'un, la forme du gouvernement sera changée. Le mot, le titre viendront.., quand ils viendront, cela m'importe peu ; mais ce que vous dites ne pas vouloir, si l'assemblée cède, vous l'aurez aujourd'hui même.
Page 184 - Après trente-trois années d'exil et de persécution, je croyais avoir acquis le droit de retrouver un foyer sur le sol de la patrie. » Vous pensez que ma présence à Paris est maintenant un sujet d'embarras; je m'éloigne donc momentanément. Vous verrez dans ce sacrifice la pureté de mes intentions et de mon patriotisme.
Page 226 - Aujourd'hui qu'élu par la France entière je suis « devenu le chef légitime de cette grande nation, je ne « saurais me glorifier d'une captivité qui avait pour « cause l'attaque contre un gouvernement régulier. « Quand on a vu combien les révolutions les plus « justes entraînent de maux après elles, on comprend « à peine l'audace d'avoir voulu assumer sur soi la ter...
Page 443 - Nous touchons, Messieurs, à un moment décisif. La forme de cette République n'a été qu'une forme de circonstance donnée par les événements, reposant sur votre sagesse et sur votre union avec le pouvoir que vous aviez temporairement choisi ; mais tous les esprits vous attendent, tous se demandent quel jour....

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