Bibliothèque française du moyen âge: Recueil de motets francais des XII et XIII siecles. pt. 1. IntroductionF. Vieweg, 1883 |
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Popular passages
Page 191 - Carolus siquidem constituit in singulis monasteriis et episcopiis scholas esse ubi ingenuorum et servorum filii grammaticam musicam et mathematicam docerentur ». Cette phrase des Capitulaires est la première charte de l'enseignement musical en France. La fondadation des deux célèbres écoles de Metz et de Soissons où tous les maîtres de chant devaient venir corriger les antiphoniers et apprendre leur art, fut le résultat de la sollicitude de l'empereur pour la musique. Lorsque s'ouvrit le...
Page 365 - belles chançons et les plus délilables et mélodieu» ses qui onques fussent oïes en chanson et en « vielle. Et les fist escrire en sa sale à Provins et » en celle de Troyes ; et sont appellées les chansons » au roy de Navarre, car le royaume de Navarre » lui eschéy de par son frère qui mourut sans hoir
Page 356 - Dieus ! que tu me fais de paine ! MARIONS. Or fai , dous amis, je t'acole. • ROBINS. Et tu verras passer d'escole, Pour chou que tu m'as acolé ; Mais nous arons anchois balé Entre nous deus qui bien balons.
Page 332 - Un ou deux rangs de tuyaux posés sur un sommier, qu'un, deux ou trois soufflets alimentaient d'air, un clavier de quatre ou cinq octaves, voilà de quoi se composaient ces positifs, ces regales, ces portatifs, auxquels les textes du moyen-âge font continuellement allusion. Ces instruments étaient de différentes grandeurs, les uns se portaient facilement sur le bras et l'exécutant jouait de la main droite, tandis que de l'autre il maniait le soufflet, qui était placé, tantôt derrière l'instrument,...
Page 333 - L'idée du dessin est empruntée à la chanson de geste d'Alexandre et du reste l'inscription qui l'accompagne le rappelle en toutes lettres : « Arbor fusilis de qua in Alexandri gestis legitur, quod in imis inspiratur et per ora avium dulces et diversas emittit voces. » Dans le Graal 1. Histoire titt.,l.
Page 354 - ... siècle prendra aussi grande part au développement de la musique mesurée. Dans les chansons qui nous sont restées, dans les citations des auteurs, nous la voyons établie en reine ; tout un genre de poésie et de musique est destiné à la danse, sous le nom de vaduries, mot qui lui-même est un refrain. Le manuscrit de Montpellier abonde en refrains de toutes sortes que nous avons cités dans le chapitre précédent, et les auteurs y parlent non seulement de couplets spécialement réservés...
Page 79 - Pour coillir la flour en mai juer m'en alai, quant belle Emmelot en un pré seule trovai, 5 ki son ami gai contratendot. gentement le saluai, mais ele ne m'en dist mot, car Eobin entroi ot 10 ki chantoit d'amours un lai: 'fines amouretes ai, ki ke me tiegne pour sot.
Page 392 - Êtymologies, il est aussi honteux de ne pas savoir chanter que de ne pas savoir lire, puisque les saints avec les Anges et les Archanges, avec les Trônes et les Dominations et avec toute la milice de la cour céleste, ne cessent de faire entendre tous les jours sanctus, sanctus, sanctus.
Page 127 - Demain m'arés et mes amis anuit. Je vous deffenc k'un seul mot n'en parlés : Soufrés, maris, et si ne vous anuit. La nuis est courte, aparmains me rarés, Qant mes amis ara fait sen deduit. Soufrés, maris, et si ne vous anuit ; Demain m'arés et mes amis anuit.
Page 369 - Cabra juglar non puesc mudar qu'eu non chan, pos a mi sap bon; e volrai dir senes mentir e comtarai de ta faison, Mal saps viular e pietz chantar del cap tro en la fenizon; non sabz fenir, al mieu albir, a tempradura de breton.