L'Excuse: romanJ'aurais dû m'en apercevoir dès le début : la première fois que je l'ai vue, le soir où elle a débarqué sur l'île avec ma mère et s'est encadrée dans la porte-fenêtre, éblouie par le décalage horaire et le coucher de soleil, tout coïncidait, tout concordait. Nous reproduisions déjà à notre insu la situation de départ de ce vieux bouquin de James que, comme tous les étudiants américains, j'avais lu à la fac quelques années plus tôt. Sur le moment je n'ai rien compris. Mais maintenant j'en suis sûr : sa personnalité, sa vie, ses voyages, ses amis, les hommes qui l'ont aimée, celui qu'elle a épousé, ses enfants, ses deuils, tout a été écrit, imaginé il y a un siècle. Je ne suis pas superstitieux. Je ne suis pas fou. Je ne crois pas au destin. Mais le sien imite exactement celui d'un personnage de roman qu'elle ne connaît même pas. Et qui se termine par ma mort - je veux dire la mort de mon modèle, Ralph. Elle, l'héroïne, on ne sait pas ce qu'elle va devenir. Mais je peux peut-être déjouer cette espèce de malédiction. Je n'ai plus beaucoup de temps, je sais ce qui me reste à faire. |
From inside the book
Results 1-3 of 62
Page 85
Et je n'ai plus le souci d'harmoniser mon bronzage. Deux heures là, une douche
sérieuse et puis, peut-être, appeler Plunkett en fin de journée. Ou alors même
pas. Demain matin. Pour ce soir, c'est réglé, Déjà-vu. Déjà-vu (3) Sur la plage, ...
Et je n'ai plus le souci d'harmoniser mon bronzage. Deux heures là, une douche
sérieuse et puis, peut-être, appeler Plunkett en fin de journée. Ou alors même
pas. Demain matin. Pour ce soir, c'est réglé, Déjà-vu. Déjà-vu (3) Sur la plage, ...
Page 127
Déjà-vu (6) Je vois maintenant, en relisant la première partie de mon truc, à quel
point le livre de James est noir. Ce n'est pas seulement d'avoir évoqué la mort de
mon père -j'aime dire « mon père », même si ça paraît solennel, je me ...
Déjà-vu (6) Je vois maintenant, en relisant la première partie de mon truc, à quel
point le livre de James est noir. Ce n'est pas seulement d'avoir évoqué la mort de
mon père -j'aime dire « mon père », même si ça paraît solennel, je me ...
Page 207
Déjà-vu (12) Quand j'ai eu fini de relire le livre, tu étais déjà loin, retournée à L.A.
auprès de Gilles, le compte à rebours avait repris, on ne se reverrait pas avant
des mois, et moi je tournais en rond, obsédé par cette révélation tirée du livre, ...
Déjà-vu (12) Quand j'ai eu fini de relire le livre, tu étais déjà loin, retournée à L.A.
auprès de Gilles, le compte à rebours avait repris, on ne se reverrait pas avant
des mois, et moi je tournais en rond, obsédé par cette révélation tirée du livre, ...
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Other editions - View all
Common terms and phrases
Alabama américain amoureux aurait autonymique avais avant bateau bébé Bennett Berkeley boîte Bruno c'était cassettes chambre Chappaquiddick Charles chose cigarette coup cousin crois d'ailleurs d'Isabel début Déjà-vu demande dernière déteste dire disquette Dolores doute Edgartown étais façon fille Francisco Gardencourt Gilbert Osmond Gilles Henry James heures Houston Isabel j'ai j'aime j'aurais j'avais j'en j'étais jamais Joker jours Juliette juste l'ai l'époque l'île laisse lecture Lise litote livre Long Island longtemps m'en m'étais Madame Merle maintenant maison mariage Marie Martha Martha's Vineyard ment mère Molly Monsieur Wu mort n'ai n'était New York Nick Pansy parle passé pense père peut-être peux photos plage Plunkett Portrait de femme première Procrastination Qu'est-ce raconter Ralph regarder reste retrouver rien roman Rupert Everett s'est s'il sais salon savais serait seulement soir soudain souvent souviens Strauss sûr tante Françoise tard tarot téléphone tion Touchett truc vais véranda veux vraiment Warburton YAnyway