Collection des Chroniques Nationales Françaises écrites en Langue vulgaire du treizième au seizième siécles avec des Notes et Eclaircissemens, Volume 18, Part 8

Front Cover
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 180 - Et avoient et portaient maillets de fer et d'acier, périlleux bâtons pour effondrer heaulmes et bassinets; et disoient en Paris quand ils se nombroient que ils étoient bien gens, et se trouvoient par paroisses, tant que pour combattre de eux-mêmes sans autre aide le plus grand seigneur du monde.
Page 16 - car nous sommes tous venus des mêmes père et » mère , Adam et Eve. Ils sont "vêtus de velours et
Page 19 - Les gentilshommes du pays se commencèrent à doubter (effrayer) quand ils sentirent le peuple élever et rebeller: et si ils en furent en doubte (crainte), il y ot (eut) bien raison; car pour moins s'effraye-t-on bien. Si se commencèrent à mettre ensemble, au mieux et au plus bel qu'ils purent. En ce jour que ces méchantes gens de la comté de Kent venoient à Londres, retournoit de Cantorbie (Canterbury) la mère au roi d'Angleterre, la princepce (princesse) de Galles, et venoit de pèlerinage.
Page 169 - Liège vous fût aussi prochain comme sont Brabant et Hainaut , vous fussiez autrement confortés de nous que, vous n'êtes ; car nous savons bien que tout ce que vous faites c'est sur votre bon droit et pour garder vos franchises ; et nonobstant tout ce, si vous aiderons-nous et conforterons ce que nous pourrons ; et voulons que présentement vous le soyez. Vous êtes marchands , et marchandises doivent et puent par raison aller en tous pays.
Page 443 - Sire, vous n'avez vu que l'avant-garde; encore sont le roi et tous ses oncles derrière et leur puissance; et de rechef encore y est l'arrière-garde où il ya plus de deux mille lances; et tout ce verrezvous dedans quatre heures si tant vous voulez ici demeurer. » Messire Hue n'en fit compte, mais vint à son hôtel et dit qu'il avoit tout vu, et s'assit à table.
Page 297 - ... (personne) ne prendroient à merci : ni nous ne les pouvons, s'il leur besoigne (faut), conforter. Ha, Rohen ! ha Mauny ! ha Malestrait ! ha Conversant ! ha ! tels et tels ! je vous plains, quand sans mon conseil vous vous êtes mis en tel parti: pourquoi, pourquoi suis-je connétable de France ? Car si vous perdez j'en serai du tout inculpé; et dira-ton que je vous ai envoyé en cette folie. » Le connétable de France, avant que il eut vu que tant de si vaillants gens fussent passés, avoit...
Page 345 - Là étoit le cliquetis sur ces bassinets si grand et si haut, d'épées, de haches, de plombées et de maillets de fers que on n'y oyoit (entendoit) goutte pour la noise.
Page 307 - Comines conquis, ne faisoient compte de draps entiers, de pennes (velours) ni de tels joyaux, fors de l'or et de l'argent que ils trouvoient, mais ceux qui vinrent depuis rançonnèrent tout au net le pays, ni rien n'y laissèrent ; car tout leur venoit bien à point. Vous sçavez que nouvelles sont tantôt moult loin sçues.
Page 366 - Bourgogne fit ôter des halles un oroloige (horloge) quisonnoit les heures, l'un des plus beaux que on sçut de là ni deçà la mer (l), et cet oroloige (horloge) mettre tout par membres et par pièces sur chars et la cloche aussi ; lequel oroloige (horloge) fut amené et acharié en la ville de Dijon en Bourgogne; et là fut remis et...
Page 401 - Dunkerque, de Neuport et en la châtelleriedeBerg, de Cassel, de Ypres, et de Poperinghe? En ce pays là que je vous nomme, si comme je suis informé des bourgeois de Gand qui sont ci en notre compagnie, ils ne firent oncques guerre qui leur grevât. Si...

Bibliographic information