Revue des langues romanes, Volume 47Université Paul-Valéry., 1904 - Provencʹal philology |
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Common terms and phrases
accent tonique agues aisso que dissero ALBERTOTTI alcus apocope aquels aquo totz tengro armonieux asaber assonant atendut Auracher avia aviau Bigot Brandès cascus cauzas cominal comus consonne Cretin d'Albi dampnatge dels demandero cosselh deyme diades dicha digs senhors cossols dissero los senhors dissero may dissimilation ė ė émistiche enclitiques estat facha faria féminines final franx gacha gran groupes HEREDIA hom lhi hom lor HUGO initiale Johan L'an desus l'armonie langue laqual latin lo dig los senhors cossols Lou mei luch luchonnais Maestà manieira médial métathèse montalb moss mots MUSSET Namouna neguna paguar pague passé poésie poète pogues predicta Maestà predicto presen ciutat proclitiques prononciation provenzale quale redazione relacio rimes féminines rimes masculines ritme Roman segon sillabes singulars sobredigs tengro que hom tonique triades vendemias verte Écosse voyelles
Popular passages
Page 59 - que tu pourras conduis-le sur leur trace : Dis-lui par quels exploits leurs noms ont éclaté, Plutôt ce qu'ils ont fait que ce qu'ils ont été; Parle-lui tous les jours des vertus de son père ; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère. Mais qu'il ne songe plus, Céphise, à nous venger : Nous lui laissons un maître, il le
Page 59 - foulée, Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps hideux les membres déchirés ; Des prophètes menteurs la troupe confondue, Et la flamme du ciel sur l'autel descendue ; Elie aux éléments parlant en souverain, Les cieux par lui fermés et devenus
Page 59 - Lazare De son front rajeuni la pierre du tombeau ? Regrettez-vous le temps où nos vieilles romances Ouvraient leurs ailes d'or vers leur monde enchanté; Où tous nos monuments et toutes nos croyances Portaient le manteau blanc de leur virginité; Où sous la main du Christ, tout venait de renaître ; Où le palais du prince et la maison du
Page 59 - Rolla). De même une accumulation de faits analogues, une enumeration d'idées parallèles sera bien mise en relief par des rimes assonant ou se rappelant : L'impie Achab détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il
Page 59 - un passage de Rolla qui observait bien l'alternance avec l'ancienne classification et qui continue à l'observer de la même manière avec la nouvelle : Regrettez-vous le temps où d'un siècle barbare Naquit un siècle d'or, plus fertile et plus beau ? Où le vieil univers fendit
Page 59 - Et que la moribonde, à sa parole sainte Tressaillant tout à coup comme une femme enceinte, Sentit bondir en elle un nouvel univers. Les jours sont revenus de Claude et de Tibère ; Tout ici, comme alors, est mort avec le temps, Et Saturne est au bout du sang de ses enfants
Page 59 - rimes qui se rappellent, mais seulement la majorité des rimes; mais la note de leurs voyelles se répercute à l'intérieur des vers dans toute la tirade : Sur quels pieds tombez-vous, parfums de Madeleine? Où donc vibre dans l'air une voix plus qu'humaine? Qui de nous, qui de nous va devenir un Dieu? La Terre est aussi vieille, aussi
Page 59 - nulle trahison ? Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi, Sans amour et sans haine, Mon cœur a tant de peine
Page 59 - le chant de la pluie. Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s'écœure. Quoi 1 nulle trahison ? Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi, Sans amour et sans haine, Mon cœur a tant de peine
Page 59 - dans la même pièce qui n'a pas trois cents vers. J'aurais dû, — mais, sage ou fou, A seize ans on est farouche, — Voir le baiser sur sa bouche Plus que l'insecte à son cou. On eût dit un coquillage ; Dos rosé et taché de noir. Les fauvettes pour nous voir Se penchaient dans le feuillage