Economie politique des Romains, Volume 2

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Popular passages

Page 103 - III, c. 67, 69. trouva le blé et l'orge, croissant au hasard dans le pays, parmi les autres plantes, mais inconnu aux hommes. » Des fêtes où l'on portait des gerbes de blé et des vases pleins de blé et d'orge, servirent à conserver lamémoire de celte grande découverte, qui fit cesser chez les Egyptiens l'horrible usage de l'anthropophagie.
Page 276 - ... assujetti à l'empire romain, il se fit une révolution étonnante dans tout le corps de l'État. Ceux que ni les travaux, ni les dangers, ni tant d'adversités n'avaient pu vaincre, succombèrent à la douceur du repos et aux attraits de l'abondance et de la prospérité. L'avarice et l'ambition, sources funestes de tous les maux, s'accrurent, à mesure que la puissance de Rome prit de nouveaux accroissements.
Page 55 - Si vous avez de l'eau , créez préférablement à tout des prés arrosables ; si vous n'avez pas d'eau , faites le plus de prés secs possible. » Ce conseil est d'un agriculteur habile, et indique en même temps l'époque où les propriétés étaient déjà plus concentrées, et où la terre, épuisée par la petite culture, avait besoin d'une plus grande quantité d'engrais; car, au temps où les lois agraires étaient rigoureusement exécutées, où le territoire de Rome était très borné,...
Page 170 - C'est encore un des fruits de la domesticité que la production permanente du lait chez les vaches, les brebis et les chèvres ; les espèces sauvages ne le conservent que le temps nécessaire pour que leurs petits puissent s'habituer à d'autres aliments. Les espèces domestiques transportées dans le NouveauMonde ont perdu, en acquérant l'indépendance...
Page 104 - VIII, 7, 8 et 9. la terre du froment, de l'orge et de la vigne, où naissent le figuier, le grenadier et l'olivier, une terre d'huile et de miel, dont le fer sont les pierres, et des montagnes de laquelle on extrait le cuivre métallique. » C'est aussi dans la Palestine que Noé trouve la vigne1 ; c'est la patrie du bitume?.
Page 134 - ... la culture des terres. Tant qu'ils conservèrent cette institution ils obtinrent deux avantages : d'avoir des terres plus fécondes, mieux cultivées, et de jouir eux-mêmes d'une santé plus robuste. Maintenant que les pères de famille, abandonnant la faucille et la charrue, se sont presque tous glissés dans les murs de Rome et aiment mieux se servir de leurs mains au cirque et au théâtre que dans les vignobles et les moissons, nous payons, pour ne pas mourir de faim, le blé nécessaire...
Page 232 - Si quis agrum suum passus fuerat sor« descere eumque indiligenter curabat, ac neque «araverat, neque purgaverat, sive quis arborera « suam vineamque habuerat derelictui, non id sine « pœna fuit : sed erat opus censorium, censoresque « œrarium faciebant. » Bâtir une villa trop grande pour le domaine mettait aussi dans le cas d'être châtié par les censeurs. Pline consacre tout un chapitre à peindre les avantages de la division des propriétés et de la petite culture exercée par des propriétaires...
Page 416 - J'avais promis, dit-il, 5oo ooo sesterces destinés à fonder des aliments pour des personnes libres. Je fis au procureur de la république le transport d'une terre qui valait beaucoup plus; je repris ensuite cette terre chargée d'une rente annuelle et perpétuelle de 3o ooo sesterces2. Par là le fonds de la république est en sûreté, la rente ne court aucun risque, et la terre elle-même, étant d'un rapport fort au-dessus de la rente dont elle est chargée, ne manquera jamais de maître ni...
Page 400 - Rome attirait, engouffrait l'or des provinces, comme l'Espagne les métaux précieux du Mexique et du Pérou; toutes deux prenaient le signe pour la richesse, une valeur fictive pour une valeur réelle, et l'argent s'écoulait sans cesse de leurs mains; car l'Italie, comme l'Espagne, consommait sans reproduire. L'Orient était...
Page 279 - De là il arriva que les hommes puissants s'enrichirent outre mesure et que l'on ne vit plus que des esclaves dans les campagnes. La race italienne, usée et appauvrie, périssait sous le poids de la misère, des impôts et de la guerre. Si parfois l'homme libre échappait à ces maux, il se perdait dans un territoire tout entier envahi par les riches, et il n'y avait point de travail pour lui sur la terre d'autrui, au milieu d'un si grand nombre d'esclaves.

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