Œuvres completes de M. Helvétius, Volume 1

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Popular passages

Page 11 - Mais, dira-ton , supposons qu'on veuille savoir si la force est préférable à la grandeur du corps , peut-on assurer qu'alors juger soit sentir ? Oui, répondrai-je : car, pour porter un jugement sur ce sujet, ma mémoire doit me tracer successivement les tableaux des situations différentes où je puis me trouver le plus communément dans le cours de ma vie.
Page 2 - ... organique de leur corps les tenant, comme les enfants , dans un mouvement perpétuel, même après que leurs befoins font fatisfaits , les finges ne font pas fufcepub.les de V ennui, qu'on.
Page 31 - ... violentes qui prêtent , dans le tranfport , une force incroyable au malade qu'elles dévorent ; & qui femblent ne multiplier les forces d'un homme , que pour le priver , au déclin de l'accès , & de ces mêmes forces & de la vie. Pour...
Page 49 - Si , comme M. Locke l'a prouvé, nous sommes disciples des amis, des parents, des lectures, et enfin de tous les objets qui nous environnent ; il faut que toutes nos pensées et nos volontés soient des effets immédiats ou des suites nécessaires des impressions que nous avons reçues.
Page 47 - On ne pourrait entendre par ce mot que le pouvoir libre de vouloir ou de ne pas vouloir une chose; mais ce pouvoir supposerait qu'il peut y avoir des volontés sans motifs, et par conséquent des t ffets sans cause.
Page 18 - C'est ce qu'avait très bien senti je ne sais quelle femme , qui , surprise par son amant entre les bras de son rival, osa lui nier le fait dont il était témoin : « Quoi! lui dit-il, vous poussez à ce point l'impudence » — « Ah ! perfide ! s'écria-t-elle, je le vois, tu ne m'aimes plus ; tu crois plus ce que tu vois , que ce que je te dis.

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