Patrologiæ cursus completus [Series Græca]: ... omnium ss. patrum, doctorum, scriptorumque ecclasiasticorum sive Latinorum sive Græcorum ...Apud Garnier Fratres et J.-P. Migne Successores, 1866 - Christian literature, Early |
Popular passages
Page 779 - L'année de sa mort est incertaine. Précéda-t-elle ou suivitelle la chute de l'Empire? Car on sait qu'après la prise de Constantinople, la Morée, tributaire, mais non sujette des Turcs, conserva encore pendant quelques années ses princes Paléologues et une ombre d'existence nationale. Ainsi ce grand malheur, tout en affligeant la vieillesse de notre philosophe, n'eût rien changé à sa position, et ce que nous avons dit de ses dernières années s'explique dans l'une et l'autre hypothèse.
Page 773 - Florence même, pendant, la durée du concile, il tenait le propos qu'on lui prête : « qu'avant peu d'années une seule religion serait enseignée partout et universellement adoptée ; religion qui ne serait ni celle du Christ, ni celle de Mahomet, mais une autre peu différente de celle des anciens Crées.
Page 773 - Trébiy.onde, qui lui attribue ce langage, attestant l'avoir entendu lui-même : témoignage suspect, croyable pourtant, quand on le rapproche de l'extrême licence d'opinions qui régnait alors, et de tout ce que nous savons et saurons plus tard des idées religieuses de notre auteur. Avec une telle disposition d'esprit, on peut deviner comment il employa son séjour en Italie. Hors sa participation nécessaire aux travaux du concile et les conseils auxquels il était souvent appelé...
Page 771 - Ainsi, vers l'an i4l$, on le voit adresser un mémoire à l'empereur Manuel, et un autre au prince Théodore ^le jeune), fils de l'empereur et nouveau despote de Morée, sur les affaires du Péloponèse ' , c'est-à-dire , sur l'organisation intérieure de ce pays.
Page 769 - C'est encore ici que nous placerions, mais sans nous renfermer dans des limites bien précises, la plupart de ses ouvrages historiques, géographiques et astronomiques''.
Page 773 - ... d'y assister au nom de leur Eglise et d'y apporter le tribut de leurs lumières; car le droit de parler en assemblée générale était réservé spécialement à deux d'entre eux en leur qualité d'évêcmes, Bessarion de Nicée et Isidore de Russie.
Page 773 - ... les réunissant toutes deux dans une même assemblée sans avoir bien stipulé auparavant la manière de compter les voix, et sans avoir assuré aux deux parties une égale influence dans les délibérations : conseil excellent, s'il eût été praticable ! Nous croyons que dans l'esprit de Pléthon il cachait une opinion bien arrêtée sur l'impossibilité absolue de toute tentative de réconciliation. Remarquons, au reste, que, dans le temps même où...
Page 773 - L'empereur avait envoyé des ambassadeurs en Italie pour négocier la convocation d'un concile général , où lui-même assisterait avec les chefs de son clergé. Gémistus, sans approuver ce projet, convint que l'on pourrait cependant, à force...
Page 773 - Voir la 1" session de ce concile. suspecte des docteurs laïques. Nous voyons cependant Gémistus prendre une fois la parole dans le concile, peut-èlre par forme de simple observation, et clore une des sessions ' par une remarque fort judicieuse. Singulier contraste de son rôle officiel avec ses sentiments personnels, s'il est vrai qu'à Florence même, pendant la durée du concile, il tenait le propos qu'on lui prête : « Qu'avant peu d'années une seule reli...
Page 773 - Hâtons-nous de dire, à la louange du maître et de l'élève, que ces rapports laissèrent dans l'âme de liessarion l'impression d'une reconnaissance profonde et durable. Plus tard, malgré l'élévation de sa fortune et les exigences politiques de sa position, il ne cessa point d'avouer le sage de Sparte pour son maître...