Essai sur les écrits politiques de Christine de Pisan: suivi d'une notice littéraire et de pièces inédites

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Debécourt, 1838 - Feminism and literature - 199 pages
 

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Popular passages

Page 96 - Christine : D'avoir le prix en science et doctrine Bien mérita de Pisan la Christine Durant ses jours ; mais ta plume dorée D'elle seroit à présent adorée, S'elle vivoit par volonté divine; Car, tout ainsi que le feu l'or affine, Le temps a fait notre langue plus fine.
Page 171 - fussent de quoy servent et que vont faisant, mis en prison s'ilz ne vont à leurs mestiers, s'il est jour ouvrier. Item, fussent bien acertes deffendues ces folles parolles parcialles qui ont couru et encores ne cessent, dont mal pourroit venir, et pugnir ceulx qui plus en useroient pour
Page 170 - cessent, ne que plus les semblables maulx passez ne puissent ensuivir, est bon, me semble, que le prince, tant pour faire son devoir principalement vers Dieu, comme affin que cause n'ait peuple de plus murmurer ne eulx tenir mal contens, que il le gouverne
Page 143 - le temps qui le requiert. SEULETTE à part, et estraignant à grant paine les lermes qui ma veue troublent et comme fontaine affluent sur mon visage, tant que avoir puisse espace de escripre ceste lasse complainte, dont la pitié de l'éminent meschief me fait d'amères goûtes effacier l'escripture, je m'esbahiz et en complaignant dis : 0! comment puet ce estre
Page 170 - vueille et ordonne que se riens est prins du leur ou de leur paine, que tantost soient paiez et contentez; car, dit le sage, ne tiens le salaire du laboureur du soir au matin, affin que maudisson ne te nuise. Ne prengne sur
Page 146 - Ayez merci de nos chiers amis et parens ! si faites paix ! > Hé! Royne couronnée de France, dors-tu adès? Et qui te tient que tantost celle part n'affinz tenir la bride, et arrester ceste mortel emprise ? Ne vois-tu en balance l'éritage de tes nobles enfans? Tu, mère des nobles hoirs de France,
Page xliv - Chose est bien digne de mémoire Que Dieu, par une Vierge tendre, Ait adès voulu, chose est voire (vraie), Sur France si grant
Page 134 - Affaire eussions du bon duc de Bourgongne. Plourez, Berry, et plourez tuit sy hoir; Car cause avez, mort la vous a ouverte ! Duc d'Orléans, moult vous en doit chaloir; Car par son scens mainte faulte
Page 109 - Doulce chose est que mariage; Je le puis bien par moy prouver, Voyre à qui mary bon et sage A, comme Dieu m'a fait trouver. Louez en soit-il, qui sauver • Le me
Page xxvii - ne seras-tu pas acomparée de cy en avant aus estranges nacions, là où les frères germains, cousins et parens par faulse envie et convoitise s'entre-ocient comme chiens? Ne diront-ilz en reprouchant:

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