Mémoires posthumes, Volume 4Charpentier et cie, 1876 - France |
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Assemblée assez aurait avaient Baroche Berryer blique bonapartistes c'était choses collègues commission conseils conservateur Constitution constitutionnelle coup d'État dangers débat déclaration défiance demande devait devoir discours discussion dit-il domicile donner duc de Broglie Dupin effet élection électorale Émile de Girardin Émile Ollivier eût force garantie gauche général Cavaignac général Changarnier gouvernement guerre hommes interpellations j'ai j'avais jour Jules Favre l'armée l'Assem l'Assemblée l'élection l'Élysée l'orateur laissait légalité législatif Léon Faucher liberté loi du 31 Louis-Napoléon majorité ment message mesure Michel de Bourges ministre de l'intérieur mission monarchie n'avait n'était Napoléon nationale Odilon Barrot orateurs parlement parlementaire paroles Pascal Duprat passé passions pays personnelle peuple police politique pouvait pouvoir exécutif préfet Président projet proposition prorogation Prusse qu'un question raison réélection représentants Répu républicain République responsabilité révision révolution revues de Satory s'était Satory sentiment serait sérieux seul situation soldats sorte suffrage universel Thiers tion tribune voix vote voulait
Popular passages
Page 221 - ... votre attitude imposante, le pays à manifester sa volonté dans le calme et la réflexion. Soyez prêts à réprimer toute tentative contre le libre exercice de la souveraineté du peuple. Soldats, je ne vous parle pas des souvenirs que mon nom rappelle. Ils sont gravés dans vos cœurs. Nous sommes unis par des liens indissolubles. Votre histoire est la mienne. Il ya entre nous, dans le passé, communauté de gloire et de malheur ; il y aura, dans l'avenir, communauté de sentiments et de résolutions...
Page 148 - Quoi! après Auguste, Augustule ! Quoi ! parce que nous avons eu Napoléon le Grand, il faut que nous ayons Napoléon le Petit ! (La gauche applaudit, la droite crie.
Page 69 - C'est ma conviction profonde, elle n'a jamais été ébranlée. Les ennemis seuls de la tranquillité publique ont pu dénaturer les plus simples démarches qui naissent de ma position. » Comme premier magistrat de la république, j'étais obligé de me mettre en relation avec le clergé, la magistrature, les agriculteurs, les industriels, l'administration, l'armée, et je me suis empressé de saisir toutes les occasions de leur témoigner...
Page 91 - L'Assemblée déclare qu'elle n'a pas confiance dans le ministère, et passe à l'ordre du jour.
Page 70 - Ce qui me préoccupe surtout, soyez-en persuadés, ce n'est pas de savoir qui gouvernera la France en 1852, c'est d'employer le temps dont je dispose, de manière que la transition, quelle qu'elle soit, se fasse sans agitation et sans trouble. Le but le plus noble et le plus digne d'une âme élevée n'est point de rechercher, quand on est au pouvoir, par quels expédients on s'y perpétuera, mais de veiller sans cesse aux moyens de consolider...
Page 221 - C'est à moi , responsable de mes actions devant le peuple et devant la postérité, de prendre les mesures qui me semblent indispensables pour le bien public. « Quant à vous, restez inébranlables dans les règles de la discipline et de l'honneur. Aidez, par votre attitude imposante, le pays à manifester sa volonté dans le calme et la réflexion. Soyez prêts à réprimer toute tentative contre le libre exercice de la souveraineté du peuple.
Page 70 - Le but le plus noble d'une âme élevée n'est point de rechercher, quand on est au pouvoir, par quels expédients on s'y perpétuera, mais de veiller sans cesse aux moyens de consolider à l'avantage de tous, les principes d'autorité et de morale qui défient les passions des hommes et l'instabilité des lois. (Nombreuses marques d'approbation.) Je vous ai loyalement ouvert mon cœur, vous répondrez à ma franchise par votre confiance; à mes bonnes intentions, par votre concours, et Dieu fera...
Page 219 - République, mon devoir est de déjouer leurs perfides projets, de maintenir la République et de sauver le pays en invoquant le jugement solennel du seul souverain que je reconnaisse en France, le peuple.
Page 145 - ... travers de grands obstacles, et peut-être des flots de sang ; qu'il soit roi ou qu'il demeure [défenseur inconnu et obscur d'une cause à laquelle nous appartenons tous, il faut qu'il soit, avant tout, un homme de son temps et de la nation ; qu'il soit catholique et serviteur passionné, exclusif, de la France et de la Révolution.