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cié, Raoux, Joseph Vernet, Fragonard, Prud'hon, etc. Des hollandais: Wouwerman, Jan Steen, les Mieris, Pieter de Hooch, van der Neer, van der Heyden, Palamedes, Stoop, etc. La baronne Schikler, place Vendôme, 17.- La galerie avait été formée par feu le baron Schikler. I reste dans les appartements de l'hôtel grand nombre de belles peintures anciennes et modernes.

pas commun! plusieurs beaux Ruis-
dael; des Aart van der Neer exquis;
deux Adrien van Ostade, de la vente
van den Schrieck à Louvain; un
fin Wouwerman et deux Teniers,
de la même vente; un grand inté-
rieur d'église d'Anton Delorme, si-
gné et daté 1660. Plusieurs autres
maîtres qu'on ne connaît guère en
France, A. van Borssum, Otto Mar-
seus, Job Berkheyden, etc.

M. Escudero, rue de Provence, 6,
Vraie collection d'amateur. Des

Le comte de Valory, rue du Bac, 115. Beaucoup de portraits historiques, et plusieurs œuvres très-hollandais principalement. Mais il intéressantes de Greuze, qui fut lié y a néanmoins Watteau, un bijou, avec la famille de Valory.

M. Doazan, rond-point des Champs-Élysées, 14. Quelques italiens, le Guide et Sassoferrato; des hollandais surtout: Everdingen et Ruisdael, Jan Steen et Brekelenkam, Cuyp, Wouwerman, Weenix; l'intérieur de la cathédrale de Haarlem par Delorme, maître rare; un Jan Victor, un van Kessel d'Amsterdam, peintres également peu connus en France, etc.

des Guardi étincelants, etc. Ruisdael, Jan Steen, Ostade, Cuyp, van der Neer et d'autres hollandais y sont excellents, et certains peintres réputés secondaires, tels que Heemskerk, Dusart, etc., rivalisent avec les maîtres consacrés.

MM. Lavalard frères, rue de la Pépinière, 27. Collection également très-distinguée, et pourtant fort récente. Aussi est-elle un peu bariolée. Il y a des français: Chardin, M. Louis Viardot, rue de Douai, van Loo, Nattier, Boucher, Fra48. M. Viardot, qui connaît tous gonard, Grimoux, Hubert Roles musées de l'Europe, sur lesquels bert, etc.; des italiens: Salvator, il a écrit une série de volumes bien Tiepolo, Guardi, etc.; des flamands, appréciés, aime toutes les écoles. van Dyck, Jordaens, van Artois, Dans sa belle petite galerie, il a des Peter Neefs, Huysmans de Malines, et espagnols: Velazquez et Ribera; des Craesbeck très-amusants, etc.; des français Prud'hon, qui a des hollandais: Frans Hals, un peint les portraits de M. Viardot portrait superbe ; Govert Flinck, père et de sa femme; Ary Scheffer, van der Neer, Stoop; plusieurs Sal'esquisse de la Francesca de Rimini; lomon Ruisdael et plusieurs van quelques flamands: Teniers et Jan Goien, qui font honneur à ces deux Fyt; mais surtout des hollandais: maîtres trop peu estimés en France. Rembrandt, un portrait de rabbin; Un tableau très-curieux de cette colGerard Dov, un Saint Jérôme, cu-lection est la Mort de Charles for rieux; Albert Cuyp, le Mangeur sous les fenêtres de White-Hall, comd'huitres, tableau d'intérieur, rare position importante, de grande didans l'œuvre du maître, et très-im-mension et très-dramatique; on portant; un petit Hobbema, ce n'est l'attribue à Gonzalès Coques, qui

n'ayant qu'environ 20 ans à la mort de Charles Ier, n'était probablement pas alors à Londres, et ne paraît pas avoir jamais aimé ces sujets terribles. Cette peinture doit être plutôt d'Emmanuel Biset, qui imita Gonzalès et qui a peint beaucoup de sujets historiques d'assez grande dimension.

M. de Villars, rue Blanche, 42. - M. de Villars continue M. Marcille et M. Lacaze: il collectionne avec passion l'école française du dernier siècle. Il a Rigaud, Lancret, Chardin, Drouais, Boucher, Grimoux, Fragonard (une douzaine), etc.

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M. Walferdin, rue Guillaume, 1, le Saint-Louis. Cet amateur est l'accapareur des Fragonard : il en a des centaines et des plus curieux: peintures, dessins, croquis, etc. Il a aussi des œuvres intéressantes de quelques autres maîtres français du xviii s.

M. Burat, rue de l'Arcade, 4. M. Burat aussi s'est spécialisé dans l'école française. On peut étudier chez lui la plupart des peintres qui ont eu quelque succès depuis le commencement du xviii s., de Watteau à l'école romantique on y trouvera Lancret, Lemoyne, Chardin, Nattier, Tocqué, Oudry, Subleyras, Boucher, Jeaurat, Lagrenée, Fragonard, Danloux, Lépicié, Casanova, Huet, Louterbourg, Joseph Vernet, Lantara, Hubert Robert, Leprince, Eisen, Théolon, Boilly, Taunay, etc.; même quelques maîtres du xvII° s., les Le-trait de Mlle Mayer, qui a été gravé nain, Philippe de Champaigne, Jouvenet, etc.

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M. Carrier, rue de Douai, 69.Encore un des fanatiques de la charmante école française du xvin® s., de Prud'hon, qui fut son maître, et aussi des flamands et des hollandais. M. Carrier possède des trésors de Prud'hon, entre autres le por

par Flameng; des peintures, des aquarelles et des dessins de Bonington, qui fut son condisciple chez Gros; des Gros et des Géri cault; quantité de dessins par des artistes modernes; aussi des pastels de Latour, des esquisses de Rubens et de van Dyck, des dessins de Watteau, etc.

M. Delasalle. Il possède une des plus précieuses collections de dessins qu'il y ait à Paris, et des estampes d'un rang distingué. 11

a aussi des tableaux, de l'école fran- | gné et daté 1635; un grand Peter çaise principalement.

Neefs, de la vente de la duchesse de
Berry; un Wynants signé et daté
1675; Karel du Jardin, Berchem,
Craesbeck, etc.

M. Desperret, rue de l'Abbaye. Autre collection de dessins trèsremarquables des Rembrandt de belle qualité. Des tableaux aussi. On M. Otto Mündler, rue de Laval, 9. parle même d'un Corrége; c'est à-C'est lui qui a cédé à M. de Morny voir. le Metsu, le Terburg, le Velazquez. Il a maintenant un grand portrait de Velazquez, un Rubens superbe, un Murillo délicieux et beaucoup d'autres tableaux de toutes les écoles.

M. Auguiot, rue d'Enghien, 2. - Il a un Rembrandt très-singulier buste d'homme, d'une énergie extraordinaire, quoique des premiers temps du maître; plusieurs autres hollandais; un Prud'hon superbe, venant de la galerie de M. Maison, et beaucoup d'autres tableaux de toutes les écoles.

M. van Cuyck, rue Taitbout, 82. - Tableaux anciens et modernes.

La seule analyse des autres collections qui méritent encore d'être visitées à Paris tiendrait un volume. Nous ne pouvons qu'en donner une nomenclature.

M. Barroilhet, rue Blanche, 68. -Riche collection de français contemporains Delacroix, Théodore Rousseau, Jules Dupré, Diaz; des M. Chaix d'Est-Ange, rue Saintanglais Reynolds et Bonington; George, 25 bis. Environ 150 tade beaux français du xvm s.; Wat- bleaux italiens, flamands et français. teau, Chardin, Fragonard, Prud'- Le comte Pillet-Will, rue de la hon, en qualité supérieure; quel-Chaussée-d'Antin, 70. Belle colques anciens Botticelli, Holbein, lection de l'école française moderne. Tintoret, Falcone, etc. Le docteur Ricord, rue de Tournon, 16. Tableaux anciens, des écoles italienne, espagnole et flamande.

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M. Arsène Houssaye, avenue des Champs-Élysées, 120. - Tableaux de l'école française du XVIII s., et beaucoup de portraits historiques du temps de Louis XIV et de Louis XV.

M. Gigoux, rue Beaujon, 17. Nombreuse collection de dessins par des maîtres de toutes les écoles; beaucoup de tableaux, beaucoup d'estampes.

M. Boittelle, préfet de police. Collection récente, mais trèsnombreuse, de tableaux français principalement.

Le duc de Cambacérès, rue de l'Université, 21. Belle collection de tableaux anciens et modernes.

Le prince de Chimay, quai Malaquais, 17. - Tableaux anciens de toutes les écoles.

M. de Gouvello, rue Jacob, 48. - Environ 150 tableaux italiens et

M. Tencé, fils, rue Sainte-Anne, 34. Son père, M. Tencé, de Lille, collectionneur et spéculateur bien connu, lui a laissé des tableaux importants les Miracles de saint Be-espagnols, de grande tournure. noit, par Rubens, chef-d'œuvre provenant de la vente Schamp, de Gand; le Piqueur, de Jordaens, si

M. Eugène Pelouse, rue de l'Université, 17. - Tableaux anciens et modernes. Ribera, Murillo; une tête

de Christ, qui peut être du Corrége: Le baron Corvisart, rue de la quelques flamands; le Sardanapale | Ferme-des-Mathurins, 21. École d'Eugène Delacroix, des paysages de française moderne: Decamps, Rousseau, Dupré, Diaz, Troyon, etc.

Jules Dupré, etc.

M. Deurbroucq, rue Blanche,

32. Tableaux anciens.

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M. Bonnet, rue Taitbout.-École du xvIII s. (la Danaé de Greuze, exposée à la grande exhibition du boulevard des Italiens, etc.), et ta

M. Paul de Saint-Victor, passage Sainte-Marie, 3. Un grand et beau Tintoret, deux Cranach très-bleaux modernes, Decamps, etc. curieux, et quelques autres ta- Le docteur Benoist, boulevard bleaux des diverses écoles. Beaumarchais, 74. Une centaine Le docteur Girou de Buzarein- de tableaux, principalement de l'égues, place Royale. Tableaux cole française. italiens et français.

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M. Cottini, rue de Buffault, 22.
Curieux tableaux de toutes les

écoles.

M. Luquet, rue Caumartin.Ecole française: Boucher, Prud'hon, Géricault, Rousseau, Diaz, Courbet, Doré, etc.

M. Didot, rue Jacob, 56.-École française moderne: Prud'hon, David, Gérard, etc.

Le baron Michel, rue Marcadet, à Montmartre. Tableaux anciens et modernes.

M. Tarral, rue Newton, 8. - Tableaux anciens, principalement de l'école italienne.

M. Worms de Romilly, rue d'Isly, 9.-Tableaux anciens et modernes.

Il faudrait encore ajouter à cette liste bien des collectionneurs modestes, et quantité d'amateurs spéculateurs; il faudrait peut-être y joindre aussi les collections spéciales de sculpture, d'objets d'art, de gravure, etc.; mais cette énumération nous entraînerait trop loin.

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L'INSTITUT. L'ACADÉMIE DE MÉDECINE.

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LES COLLEGES

LE COLLEGE DE FRANCE. - - L'UNIVERSITÉ, LA SORBONNE ET LES FACULTÉS. LES LYCÉES. ET LES AUTRES ÉTABLISSEMENTS D'INSTRUCTION SECONDAIRE. - LES ÉCOLES PRIMAIRES ET LES SALLES D'ASILE. LES ÉCOLES SPÉCIALES. -LES ÉCOLES ÉTRANGÈRES. LES SOCIÉTÉS SAVANTES.

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L'INSTITUT.

L'Institut de France, dont le but est de travailler au perfectionnement des lettres, des sciences et des arts, par des recherches, des publications et des encouragements, fut fondé par un décret de la Convention nationale (25 octobre 1795), pour remplacer les anciennes académies détruites par une loi de cette même assemblée, en date du 8 août 1793. Il se divisait d'abord en trois classes: sciences physiques et mathématiques; sciences morales et politiques; littérature et beauxarts; mais un décret consulaire du 22 janvier 1803 supprima la classe

des sciences morales et politiques, et subdivisa la classe de littérature et beaux-arts en trois autres classes: langue et littérature françaises. ; histoire et littérature anciennes; beaux-arts. Une ordonnance de Louis XVIII (21 mars 1816) substitua le nom d'académies à celui de classes et les rangea d'après leur ordre d'ancienneté. Le rétablissement de la classe des sciences morales et politiques, par Louis-Philippe (26 octobre 1832), porta définitivement à cinq le nombre des académies. Ce sont : 1° l'Académie française; 2° l'Académie des

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