Esther, tragédie en trois actes ...

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D. C. Heath & Company, 1891 - 87 pages
 

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Page 85 - Thus saith the Lord to his anointed, to Cyrus, whose right hand I have holden, to subdue nations before him ; and I will loose the loins of kings, to open before him the twoleaved gates ; and the gates shall not be shut...
Page 38 - Et fatiguent souvent leur triste possesseur. Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse. De l'aimable vertu doux et puissants attraits ! Tout respire en Esther l'innocence et la paix. Du chagrin le plus noir elle écarte les ombres, Et fait des jours sereins de mes jours les plus sombres ; Que dis-je?
Page 58 - Dieu, confonds l'audace et l'imposture ! Ces Juifs, dont vous voulez délivrer la nature, Que vous croyez, seigneur, le rebut des humains, D'une riche contrée autrefois souverains, Pendant qu'ils n'adoraient que le Dieu de leurs pères, Ont vu bénir le cours de leurs destins prospères. Ce Dieu, maître absolu de la terre et des cieux, N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Éternel est son nom, le monde...
Page 9 - Mais lui, voyant en moi la fille de son frère, Me tint lieu, chère Élise, et de père et de mère.
Page 68 - Que de l'or le plus pur son autel soit paré, Et que du sein des monts le marbre soit tiré. Liban, dépouille-toi de tes cèdres antiques; Prêtres sacrés, préparez vos cantiques. UNE AUTRE. Dieu descend et revient habiter parmi nous : Terre, frémis d'allégresse et de crainte ; Et vous, sous sa majesté sainte, Cieux, abaissez-vous!
Page 17 - II plut à ton amour de choisir nos aïeux : Même tu leur promis de ta bouche sacrée Une postérité d'éternelle durée. Hélas ! ce peuple ingrat a méprisé ta loi; La nation chérie a violé sa foi; Elle a répudié son époux et son père, Pour rendre à d'autres dieux un honneur adultère : Maintenant elle sert sous un maître étranger.
Page 58 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux: L'Éternel est son nom; le monde est son ouvrage; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois : Des plus fermes États la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable.
Page 16 - Que peuvent contre lui tous les rois de l'a terre ? En vain ils s'uniraient pour lui faire la guerre: Pour dissiper leur ligue il n'a qu'à se montrer; Il parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer.
Page 9 - II me fit d'un empire accepter l'espérance. A ses desseins secrets, tremblante, j'obéis : Je vins; mais je cachai ma race et mon pays.
Page 67 - Ton Dieu n'est plus irrité; Réjouis-toi , Sion , et sors de la poussière ; Quitte les vêtements de ta captivité , Et reprends ta splendeur première. Les chemins de Sion à la fin sont ouverts : Rompez Vos fers, Tribus captives; Troupes fugitives , Repassez les monts et les mers; Rassemblez-vous des bouts de l'univers.

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