Collection des Chroniques Nationales Françaises écrites en Langue vulgaire du treizième au seizième siécles avec des Notes et Eclaircissemens, Volume 19, Part 9

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Popular passages

Page 328 - mué et effrayé de la venue de son père, avecques ce que » il étoit foible de jeûner et que il vit ou sentit la pointe » du coutel qui le toucha à la gorge, comme petit fut, mais ce fut en une veine, il se tourna d'autre part et là mourut. « A peine étoit le comte rentré en sa chambre, quand nouvelles lui vinrent, de celui qui administroit à l'enfant sa viande, qui lui dit : « Monseigneur, Gaston est mort.
Page 317 - JAH à iii na qui mieux me plut ni qui fut sur le fait d'armes plus réjouie comme celle du comte de Foix étoit. On véoit en la salle et es chambres et en la cour chevaliers et écuyers d'honneur aller et marcher, et d'armes et d'amour les oyoit-on parler.
Page 254 - Messire Jean, allons voir la ville. — Sire, dis-je, je le vueil. » Nous passâmes au long de la ville et vînmes à une porte qui sied devers Palamininch, et passâmes, et outre, vînmes sur les fossés. Le chevalier me montra un pan de mur de la ville, et me dit : « Véez-vous ce mur illec? — Oïl, sire, dis-je ; pourquoi le dites-vous? — Je le dis pour tant, dit le chevalier, vous véez bien que il est plus neuf que les autres.
Page 436 - Adonc vint-il aux fenêtres et les ouvrit pour voir plus clair en la chambre, mais il ne vit rien chose que il put dire: « Vecy Orton. » Ce jour passa, la nuit vint. Quand le sire de Corasse fut en son lit couché, Orton vint et commença à parler ainsi comme accoutumé avoit. « Va, va, dit le sire de Corasse, tu n'es que unbourdeur (trompeur); tu te devois ai bien montrer à moi hier qui fut, et tu n'en as rien fait. » — « Non, dit-il, §i ai, m'ait (aide) Dieu. » — « Non as. » —...
Page 316 - ... clarté en la salle, laquelle salle étoit pleine de chevaliers et de écuyers; et toujours étoient à foison tables dressées pour souper qui souper vouloit. Nul ne parloit à lui à sa table si...
Page 352 - Et passions outre ; et vînmes ainsi tous six à la porte. Quand nous y fûmes venus, nous n'y trouvâmes autre garde que un savetier qui mettoit à point ses formes et ses rivets. L'un de nous sonna un cornet pour attraire (attirer) .DOS compagnons qui étoient en l'embûche.
Page 265 - Châtel, si comme il me dit, s'en alloit pour délivrer les otages de Derval ; si encontra sur son chemin messire Olivier de Clisson qui lui demanda dont il venoit et là où il alloit. Il lui dit: « Je viens de devers monseigneur d'Anjou et vais délivrer ces otages. »— Délivrer ! dit messire Olivier ; attendez un petit et retournez avecques moi devers le duc. » II retourna et s'en vinrent devers le duc qui étoit tout pensif à son logis. Messire Olivier le salua et puis lui dit: « Monseigneur,...
Page 276 - guerre il s'esTt sçu dissimuler jusques à ores; car » oncques ne s'arma de l'une partie ni de l'autre, et eSt » bien de l'un et de l'autre. Et vous dis, et aussi vous le » direz quand l'accointance et la connoissance de lui » aurez et que vous l'aurez ouï parler, et sçu l'état et » l'ordonnance de son hôtel, vous verrez qu'il eSt au...
Page 317 - Foix si large (libéral) et si plantureux, que Gaston le fils du comte étoit devenu , ni par quel incidence il étoit mort ; car messire Espaing de Lyon ne le m'avoit voulu dire; et tant en enquis que un écuyer ancien et moult notable homme le me dit Si commença son conte ainsi en disant...
Page 431 - ... en tel manière que il sembloit que ils dussent tout abattre; etbûchoient les coups si grands à l'huys (porte) de la chambre du seigneur que la dame qui se gisoit (couchoit) en son lit en étoit toute effrayée. Le chevalier oyoit bien tout...

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