Bulletin de l'Institut national genevois, Volumes 23-24

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Institut national genevois, 1880 - Science
 

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Popular passages

Page 30 - ... être; ainsi cette grande question du meilleur gouvernement possible me paraissait se réduire à celle-ci : Quelle est la nature du gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens...
Page 47 - Si, dans les différents états, le nombre des magistrats suprêmes doit être en raison inverse de celui des citoyens, il s'ensuit qu'en général le gouvernement démocratique convient aux petits états, l'aristocratique aux médiocres, et le monarchique aux grands.
Page 533 - II ya une chose que l'on n'a point vue sous le ciel et que selon toutes les apparences on ne verra jamais: c'est une petite ville qui n'est divisée en aucuns partis; où les familles sont unies...
Page 27 - ... quiconque refusera d'obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps, ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre...
Page 230 - Nous sommes chacun fidèle à l'objet primitif de notre attachement ou de notre haine, moi aux choses, vous aux gens. Moi, je continue à professer le même culte pour les idées libérales, la même horreur pour les idées serviles, le même amour pour la liberté civile et religieuse , le même mépris et la même haine pour l'intolérance et la doctrine de l'obéissance passive. Vous, madame, vous conservez les mêmes sentiments pour les gens, dans quelque situation qu'ils soient. Ceux que vous...
Page 50 - ... seraient tempérés, de sorte qu'en maintenant les bonnes mœurs , ils ne seraient ni légers ni rigoureux; des ordonnances claires et précises ne donneraient jamais lieu au litige; elles consisteraient dans un choix exquis de tout ce que les lois civiles ont eu de meilleur, et dans une application ingénieuse et simple de ces lois aux usages de la nation ; tout serait prévu, tout serait combiné, et rien ne serait sujet à des inconvénients : mais les choses parfaites ne sont pas du ressort...
Page 34 - ... de liberté. Le système féodal, fondé sur l'esclavage des vaincus, n'était pas propre à la faire renaître. Les évêques, seuls protecteurs du peuple, le tirèrent de la soumission, et les droits municipaux de la ville de Genève ne s'établirent que sur ceux du clergé. Le prince, qui devait au peuple sa puissance, paya sa dette avec usure, il fonda la liberté. Elle vint du côté dont on l'aurait le moins attendue. Genève avait à peu près sous les évêques, les mêmes droits que...
Page 273 - Jean-Jacques, me disait-il, aime ton pays. Vois-tu ces bons Genevois ; ils sont tous amis, ils sont tous frères ; la joie et la concorde régnent au milieu d'eux.
Page 459 - J'ay bien droit : quar mes cuers humains Est mis es mains De Tristece, qui le demayne Et tient si fort en son domayne, Qu'en moy n'a vayne, Ossel, ne nerf qui n'en soit vains...
Page 93 - Paye de Vaud, artiste peintre attaché à la Cour de Louis XVI, ancien maire de Versoix au Département de l'Ain. 1758-1815 Notice enrichie du portrait de cet artiste, d'une correspondance inédite de Frédéric-César DE LAHARPE, relative à l'indépendance du pays de Vaud, et de documents se rapportant ù la famille BONAPARTE.

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