Précis analytique des travaux de l' Académie. [With] Tables des matières, de 1876 à 1911, par E. Chardon

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Popular passages

Page 216 - Chez nos dévots aïeux, le théâtre, abhorré, Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins, dit-on, une troupe grossière En public, à Paris, y monta la première, Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les saints, la Vierge et Dieu, par piété.
Page 394 - Accordez à tous la tolérance civile, non en approuvant tout comme indifférent, mais en souffrant avec patience tout ce que Dieu souffre , et en tâchant de ramener les hommes par une douce persuasion.
Page 216 - Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.
Page 183 - ... ne soupçonnait pas devoir nous être si fatale. Alors , nous étions l'équilibre , la fertilité , la vie de la nature entière ; bientôt nous donnâmes la mort et voici ce qu'on écrivit : « (1) Ils envahissent aussi l'organisme . vivant et apportent dans leur attaque ce double carac« 1ère d'infinie petitesse dans les moyens apparents et « d'énergie destructive puissante dans les résultats. De • là les maladies dont la médecine , il n'ya pas encore « bien longtemps , ne connaissait...
Page 393 - Sujets , il soit apporté le plus promptement possible un remède efficace aux maux de l'Etat, et que les abus de tout genre soient réformés et prévenus par de bons et solides moyens qui assurent la félicité publique, et qui nous rendent à nous particulièrement le calme et la tranquillité dont nous sommes privés depuis si longtemps.
Page 213 - François, marchez courageusement vers cette superbe cité romaine, et des serves dépouilles d'elle (comme vous avez fait plus d'une fois) ornez vos temples et autels.
Page 214 - De tous les anciens poètes Françoys, quasi un seul, Guillaume du Lauris et Jan de Meun, sont dignes d'estre leuz, non tant pour ce qu'il y ait en eux beaucoup de choses qui se doyvent immiter des modernes, comme pour y voir quasi comme une première imaige de la langue Françoyse, venerable pour son antiquité. Je ne doute point que tous les pères cryroint la honte estre perdue, si j'osoy...
Page 162 - Nous vivons d'une ombre, Monsieur, du parfum d'un vase vide; après nous, on vivra de l'ombre d'une ombre; je crains par moments que ce ne soit un peu léger.
Page 214 - Grèce menteresse, et y semez encor' un coup la fameuse nation des Gallogrecz. Pillez moy sans conscience les sacrez thesors de ce temple Delphique, ainsi que vous avez fait autrefoys: et ne craignez plus ce muet Apollon, ses faulx oracles, ny ses flèches rebouchées.

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