De le Vendée militaire, avec carte et plans, Volume 2

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Popular passages

Page 241 - Les brigands ne peuvent nous battre sans perdre du monde; or , comme ils n'ont pas les mêmes ressources que nous pour se recruter , nos défaites mêmes peuvent être envisagées comme des avantages pour la république.
Page 144 - La formation et la discipline de l'armée présentaient aussi un spectacle bien différent de celui que les autres guerres offrent ordinairement. L'armée n'était jamais assemblée plus de trois ou quatre jours. La bataille une fois gagnée ou perdue, l'expédition ayant réussi ou manqué, rien ne pouvait retenir les paysans , ils retournaient dans leurs foyers.
Page 56 - On guillotine des prêtres à Vannes" tous les jours! Tous les jours aussi les vieilles femmes et les jeunes garçons viennent tremper leurs mouchoirs dans le sang de ces malheureux , et bientôt ces monuments d'horreur servent de drapeaux aux fanatiques habitants des campagnes, qui se font égorger, afin daller plus vite en paradis.
Page 165 - ... points déterminés d'avance par les généraux. On disait: M. un tel va par ce chemin : qui veut le suivre? Les soldats qui le connaissaient, marchaient à sa suite. Seulement, lorsqu'il y en avait assez dans une bande, on ne laissait plus les autres s'y joindre ; on les faisait aller d'un autre côté. Les chefs, arrivés au point d'attaque, formaient de la même façon les compagnies de leurs officiers. Jamais on ne disait aux soldats: A droite, à gauche.
Page 166 - ... allaient dans les églises se mettre en prières , ou se prosternaient dans les champs pour demander le succès de nos armes. De façon que, dans toute la Vendée à la fois , il n'y avait plus qu'une même pensée et qu'un même vœu; chacun attendait, en priant Dieu, l'issue d'une bataille d'où dépendait le sort de tous.
Page 47 - ... hommes sont connus; ils se sont opposés aux mesures salutaires, au désarmement, à l'enlèvement des grains et bestiaux; aujourd'hui, sous de vains prétextes, ils s'opposent à l'arrêté du directoire. Cependant , nos magasins sont dans le vide le plus effrayant au milieu de l'abondance... » Je puis braver les boulets, mais non l'intrigue; et lorsque je ne suis pas assez fort pour la faire cesser, je préfère me retirer.
Page 67 - Il faut des prêtres à ces paysans, écrivait-il, laissons-les-leur, puisqu'ils en veulent. Beaucoup ont souffert, et soupirent après leur retour à la vie agricole; qu'on leur donne quelques secours pour réparer leurs fermes. Quant à ceux qui ont pris l'habitude de la guerre, les rejeter dans leur pays est impossible, ils le troubleraient de leur oisiveté et de leur inquiétude. Il faut en former des légions et les enrôler dans...
Page 245 - Dubayet s'avance rapidement avec sa division, charge > l'ennemi, le met en fuite, lui prend doux pièces de canon » et la troupe continue sa marche. » Une heure après, un coup de canon tiré sur la hauteur » de Laloué annonce une nouvelle attaque, on en vient aux » mains, le combat devient opiniâtre, le pas de charge se fait » entendre, l'ennemi est mis en déroute et perd deux » pièces de canon, il est poursuivi par la cavalerie. » Pendant que la tête repoussait l'attaque, ajoute Kléber,...
Page 42 - On a trouvé mauvais que je me servisse d'une femme pour faire épier , connaître les démarches des ennemis de la République. Un prêtre de je ne sais quelle secte , a reçu de moi quelques écus pour avoir fait prendre les munitions de Charette , et voilà qu'un prêtre d'une secte différente , m'accuse de royalisme, et peut-être de fanatisme, quoique je rie , à part moi , des sottises humaines à l'égard des cultes. Oh ! pourquoi suis-je revenu dans ce pays de douleurs ? tirezm'en au plus...
Page 256 - Il parait en effet qu'ils veulent se mêler de tout ; ils ne font qu'embrouiller les services. Je leur dois la justice de dire que ceux que j'ai vus m'ont paru trop incapables et trop ineptes pour être dangereux, car à peine savent-ils lire. On les accuse d'avoir voulu...

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