Correspondance de P.-J. Proudhon, Volume 13A. Lacroix et ce, 1875 - Anarchists |
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abstentionnistes ALFRED DARIMON amis assermentés assez asthme avez Bastide BESLAY Cher ami bière billet blanc Bonjour brochure candidats candidature catarrhe CHARLES BESLAY Cher cher Darimon Cher monsieur Defontaine chose citoyens cœur comité compte Constitution de 1852 CORRESP crois DARIMON Mon cher Delhasse démocratie dire donner Économie politique élections électorale érésipèle êtes Étienne Arago force Franche-Comté Girardin gouvernement homme idées j'aurais j'avais j'en jamais Jésus journaux jours Jouvin juillet justice l'abstention l'érésipèle l'idée l'opinion l'opposition laisser Langlois Larramat Limayrac M. J. BUZON Cher m'en maladie manifeste manifeste des Soixante ment mieux moi-même mois n'ai n'en Napoléon III opuscule orléaniste ouvriers parler passer Passy pensée personne plèbe politique Pologne pouvez presse principes protestation PROUDHON public publication raison regrette Renan résolution reste rien RUE DU FAUBOURG-MONTMARTRE s'est sais santé savez sentiment sera serment serre la main seulement sociale Suchet suffrage universel tion Traités de 1815 travail vais voilà vote
Popular passages
Page 267 - ... paraissent grosses comme des cathédrales? Plaignezmoi, et ne vous moquez point; je fais un vilain métier. Ma vie s'y use, je n'apprends plus rien. Je me suis fait maître d'école de notre déplorable plèbe; bienheureux quand ces écoliers polissons ne me brisent pas mes lunettes sur le nez ou ne me cassent pas la tête avec leurs sabots. Ne m'at-il pas fallu, à la demande, il est vrai, de quelques braves ouvriers, leur expliquer par le menu comment, en sympathisant de toutes mes forces au...
Page 269 - ... enfin sa situation. L'Empire, c'est le ralliement des vieux partis : Badinguet n'a pas cru si bien dire. Je pousse la plèbe à la séparation, ce grand moyen de la plèbe romaine, et, en doublant ce séparatisme de fédéralisme et de socialisme, je me flatte d'éviter l'écueil césarien où s'abîma l'illustre République.
Page 264 - Ier, que d'avoir pollué notre conscience, jusque-là pure de serment. Démocrates, votre conduite est tracée. Une réaction aveugle a entrepris, depuis quinze ans, de vous jeter hors le droit, hors le gouvernement, hors la politique. La situation qui vous est faite, ce n'est pas vous qui l'avez créée ; elle est le fait de la conjuration des vieux partis. Une même pensée les gouverne et cette pensée est incompatible avec la réalisation de cette justice, politique, économique et sociale, que...
Page 267 - A M. BUZON Cher ami, vos lettres sont d'une verve et d'un bon sens incomparables; j'en suis jaloux. Je me dégoûte de moi-même quand je vous lis, et que je compare à vos étincelles, à ce feu d'artifice qui ne faiblit jamais, les lourdeurs traînantes de ma triste dialectique. Tout n'est pas de ma faute cependant; ne...
Page 113 - C'est autant d'acquis. Mais je regrette sincèrement, d'un autre côté, de voir les esprits fourvoyés par le même écrivain qui promettait de les éclairer; une erreur remplacée par une erreur équivalente en philosophie, et bien autrement dangereuse en pratique ; vous savez que l'idéal pour moi est la source même du péché toutes les fois qu'on lui accorde la prépotence sur la raison pratique, en autres termes sur la morale. Nous voilà donc placés définitivcment par M.
Page 250 - ... société et le gouvernement Et parce qu'une soixantaine d'hommes ont essayé de se faire les interprètes de cette conscience et de cette idée, on les accuse de viser au rétablissement des castes ! On les élimine de la représentation nationale comme rétrogrades, professant des opinions dangereuses ; on va jusqu'à dénoncer leur manifeste comme une excitation à la haine des citoyens les uns contre les autres.
Page 217 - Or, ce n'est ni dans la jeunesse, ni même dans la virilité, ce n'est point dans les grands travaux de la production et les luttes d'affaires que nous pouvons y atteindre; c'est, je vous le répète, à la complète maturité, quand les passions commencent à faire silence, et que l'âme, de plus en plus dégagée, étend ses ailes vers l'infini.
Page 147 - Cette tristesse ne m'aveugle pas sur mon propre mérite. Je reconnais volontiers que ma triste fortune est un peu de mon fait; que j'ai gaspillé un joli capital de talent et d'intelligence; que j'ai eu trop peu de soin de mes intérêts; que j'ai travaillé avec emportement et précipitation, etc. Mais cela ne fait pas que mes contemporains...
Page 95 - ... Pain, 132 grammes environ, 05 centimes; 6° Dessert, 10 centimes. Le sociétaire est obligé d'acheter deux jetons de pain à la fois, sauf à n'en consommer qu'un seul. ART. 3. Les délivrances de rations aux guichets extérieur et intérieur, ont lieu, le matin, de sept heures à neuf heures, puis de onze heures à deux heures, et, le soir, de six heures à huit heures et demie. Le matin, il n'est délivré que de la soupe, du pain, du vin et du dessert. ART. 4. Deux tableaux donnant l'énumération...
Page 322 - L'amour paternel frémit en voyant les périls auxquels la générosité de son fils l'expose; mais il se tait, et laisse faire. l'eussiez-vous fait? Non. et je reviens à ce que je vous disais tout à l'heure...