Histoire moderne des chinois, des japonnois, des indiens, des persans, des turcs, des russiens & c: Pour servir de suite à l'histoire ancienne de M. Rollin. Tome I.XVI.

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Popular passages

Page 286 - Chaque jour elle donnait un peu de lait. Les estomacs affamés, dans un instant d'humeur, la condamnèrent à mourir. Je n'ai pu que la plaindre ; et le boucher qui la nourrissait depuis si longtemps a arrosé de ses larmes la victime qu'il immolait à notre faim.
Page 393 - La troifiéme .eft, que les vents violens qui foufflent avec la, marée, la font monter au-delà de fes bornes ordinaires, & qu'ils la retardent en la diminuant, lorfqu'ils foufflent dans un fens contraire. D'après ces principes, il eft...
Page 392 - G.. a pour objet de faire voir la poffibilité d'un paffage de la Mer du Nord ou Océan Atlantique, dans la Mer du Sud ou Pacifique, par les Mers Septentrionales. « Si toutes les entreprifes de ce genre » n'ont prefque jamais été que des dé» marches couteufes & infrudueufes , »
Page 392 - Hudson a été longtems regardée, et on la regarde encore comme la route la plus courte de l'Europe aux Indes orientales et aux contrées les plus riches de l'Asie. » Ce fut Cabot qui, le premier, eut l'idée d'un passage , par le nord - ouest , à la mer du Sud.
Page 395 - Enfin les baleines qui cherchent constamment dans l'arrière-saison à se retirer dans des climats plus chauds , s'y trouvent en fort grand nombre à la fin de l'été ; ce qui paroît indiquer un chemin pour se rendre , non à l'ouest septentrional , mais à la mer du Sud.
Page 393 - C'est ce qui mérite une discussion. « Trois vérités dans l'histoire de la nature doivent passer désormais pour démontrées. La première est que les marées viennent de l'Océan, et qu'elles entrent plus ou moins avant dans les autres mers , à proportion que ces divers canaux communiquent avec le grand réservoir par des ouvertures plus ou moins...
Page 292 - Sur le devant d'une de ces pirogues, il y avait une tête d'homme sculptée; les yeux étaient de nacre, les oreilles d'écaillé de tortue, et la figure ressemblait à un masque garni d'une longue barbe. Les lèvres étaient teintes d'un rouge éclatant. On trouva dans leurs pirogues des arcs, des flèches en grand nombre, des lances, des boucliers, des cocos, et plusieurs autres fruits dont nous -ne...
Page 140 - Padilla & moi leur reprefentâmes les dangers auxquels ils s'expofoient , ce qu?ils avoient à craindre des Infulaires dont ils ne connoiffoient point le génie , & l'embarras où ils fe trouveroient fi les courans jettoient le vaiffeau au large, en forte qu'il ne pût approcher de la terre pour les prendre ou pour les fecourir.
Page 153 - Dans ces commencemens on ne connoiflbit point la mort: c'étoit un court fommeil ; les hommes quittoient la vie le dernier jour du déclin de la lune ; & dès qu'elle commençoit à reparoître fur l'horifon , ils reflufcitoient , comme s'ils fe fuflent réveillés d'un fommeil paifible.
Page 386 - ... de la mer fût glacée, on ne concevroit pas mieux comment ces énormes glaces qui flottent, pourroient...

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