Le sentiment de la nature avant le christianisme, Volume 1

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Didier, 1866 - Aesthetics - 430 pages
 

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Popular passages

Page 231 - dure à peine le temps d'être aperçu. Si le ciel et la terre sont immuables, Que le changement est rapide sur le visage de chacun de nous! 0 vous, qui êtes en face du vin et qui hésitez à boire, Pour prendre le plaisir, dites-moi, je vous prie, qui vous attendez?
Page 211 - avec l'aide de la Providence, je saurai à mon tour lui faire éprouver toutes les souffrances, même celles de l'amour. » Puis se levant avec la fureur d'une lionne, elle monta à cheval, disant à sa mère qu'elle allait à la chasse, et partit pour la tribu de son cousin sous le costume d'un Bédouin de
Page 364 - et qu'il ne peut y en avoir ; et nous le congédierions après avoir répandu des parfums sur sa tête et l'avoir couronné de bandelettes ; et nous nous contenterions d'un poëte
Page 242 - Je me sens ému d'une tristesse profonde; je m'assieds sur l'herbe épaisse, Je commence des chants où ma douleur s'épanche; les larmes me gagnent et coulent abondamment. Hélas ! dans ce chemin de la vie que chacun parcourt à son tour, Qui donc pourrait marcher longtemps!
Page 114 - qui obéit, qui se détermine, qui résiste, qui se soumet, dont les pensées naissent et se développent, enfin qui use de ses facultés. Dans les royaumes de l'Inde rien ne commence, rien ne finit, rien n'est. La naissance, la vie, la mort, sont des apparences également indifférentes.
Page 231 - où le souffle du printemps fait chanter l'oiseau. Je me sens ému et prêt à soupirer ; Mais je me verse encore à boire; Je chante à haute voix jusqu'à ce que la lune brille, Et à l'heure où finissent mes chants, j'ai de nouveau perdu le sentiment de ce qui m'entoure.
Page 211 - à ne plus me séparer de mon cousin Giaudar, tant je lui étais attaché; mais puisque c'est une fille, je ne veux plus rien avoir de commun avec elle ; je préfère la société des guerriers, les combats, la chasse aux éléphants et aux lions, à la possession de la beauté.
Page 330 - soufflant, fait naître les uns et mûrit les autres ; la poire vieillit auprès de la poire, la pomme auprès de la pomme, le raisin auprès du raisin et la figue auprès de la figue. Là fut aussi plantée une vigne féconde dont une partie, dans une plaine unie et découverte,
Page 240 - PLUIE DE PRINTEMPS Oh! la bonne petite pluie qui sait si bien quand on a besoin d'elle! Qui vient justement au printemps aider la vie nouvelle à se développer! Elle a choisi la nuit pour arriver doucement avec un vent propice. Elle a mouillé
Page xxxviii - la nature. Dieu partout : dans la conscience humaine, dans les harmonies de l'univers, dans les traditions sociales, dans ce langage visible écrit à travers l'immensité, dans cette parole immatérielle transmise d'âge en âge par les augustes dépositaires des dogmes révélés, ce Dieu au sein de qui, suivant la parole de l'Apôtre, vivimus, movemur et sumus,

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