Essais historiques sur les bardes, les jongleurs, et les trouvères normands et anglo-normands. Suivis de pièces de Malherbe (Le bouquet des fleurs de Sénèque). |
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Popular passages
Page 155 - XIIIe. siècle, tandis qu'un autre Trouvère fait, à la même époque , celui de toute la vie de ce paladin , et il ne faut pas croire qu'ils méconnaissent les sources où ils ont puisé.
Page iii - Dianae. vos quoque, qui fortes animas belloque peremptas laudibus in longum vates dimittitis aevum, plurima securi fudistis carmina, Bardi.
Page 145 - Tous ces poètes étant des offîciers de la maison de ces princes , on doit croire qu'ils eurent des mœurs conformes à leur rang et à la fortune qui était la récompense de leurs talens. Il y avait aussi en France des Jongleurs qu'il faut distinguer de la foule : Philippe-le-Long accorde à Pierre Touset, son. ménestrel , la permission d'acheter et de posséder des fiefs nobles ; Raimbert de Paris , auteur du Roman d'Ogier le Danois , prend tout...
Page 15 - Roman d'Ogicr le Danois termine la vie de son Paladin en le faisant enlever dans un char par la Fée Morgen, l'aînée, comme nous l'avons vu, des neuf vierges de l'île de Sein. Cette Fée, qu'on appelle encore Morgue et Morgain, est très-fameuse parmi les Fées bretonnes. On lit dans un petit poème du XIIIe. siècle , intitulé les Privileges aux Bretons, que plusieurs familles de la Bretagne prétendaient...
Page lxxiv - En un mot, les lais bretons doivent être regardés comme des poemes, contenant le récit d'un événement intéressant , d'une longueur modérée , toujours sur un sujet grave et ordinairement armoricain ou gallois, et toujours en vers de huit pieds, du moins dans les traductions françaises et anglaises qui sont parvetiues jusqu'à nous.
Page xxv - ... les poètes qu'on vit bientôt après se former dans toutes les autres langues , même dans celles du Nord, chez les Anglais et les Allemands. Mais tout à coup cet éclat éphémère s'évanouit; les troubadours se turent, le provençal fut abandonné; cette langue, en subissant de nouveaux changemens, redevint un patois , et après trois siècles d'une existence brillante , toutes ses productions furent rangées avec celles des langues...
Page 142 - L'origine des Puys d'amour ne nous est pas connue, mais elle doit être très ancienne; elle pourrait bien être celtique, du moins on trouve ces jeux poétiques en usage au vi...
Page 15 - C'est sous ses mystérieux ombrages que périt l'enchanteur Merlin, victime d'un charme que les fées bretonnes lui avaient appris, et qu'il ne croyait pas possible. On prétendait enfin que dans cette forêt sacrée les fées se rendaient visibles, et qu'elles y opéraient des prodiges extraordinaires. Robert Wace, qui le premier avait mis en vers dans la langue des trouvères le roman de la...
Page xlvi - ... une hypothèse absurde ; les anciens Bretons étant à leurs yeux des barbares « qui ne cultivaient point les muses, et leur langue, à en juger par celle des Bretons d'aujourd'hui, un jargon grossier qui ne paraît pas pouvoir se prêter à la mesure, à la douceur et à l'harmonie des vers 2.
Page lxiv - San-graal , nous apprend que la comtesse de Champagne lui avait donné la matière du premier ouvrage , et que Philippe , comte de Flandre , lui avait fourni celle du second ; il dit même positivement que ce prince lui en bailla le livre. Ainsi ces romans , qui ne sont que des recueils d'aventures merveilleuses , arrivées à des héros Armoricains ou Gallois , avaient été , dans le XIIe.