Joh. Caspar Schweizer: ein Charakterbild aus dem Zeitalter der französischen Revolution. Eingeleitet und herausgegeben von Jakob Baechtold |
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Agentschast Amerika Ansang aus's Babette Bansi Beckenhos beide berusen besand blieb bloß Bremond Brest Briese Brieswechsel damals daselbst dasür David Heß dürsen Eigenthum eignen Empsang endlich Ersolg ersten Franken Frau Freunde Füßli ganze Gattin Geld General Gesahr gesallen Geschäfte Gesellschast Gesühl gesührt gieng Glück großen Hand Haus häusig Hegner helsen hestig Holland Höngg Iahre Ieanneret in's Iuli jetzt konnte Kops Kupser Land Ländertitel Landolt lange lassen Lavater Leben letzten Leute lich Liebe ließ Limmat Ludwig XVI machte Magdalene manigsaltigen Mann Menschen Mirabeau muß mußte neuen Opser Ossiziere Paris Picquet Psarrer Pserde Reise Revolution Salomon Landolt sand schrieb Schristen Schuld Schweizer Schweizergarde sertig solgenden sollte Sonthonas sorderte sranzösischen sremden srüher Stadt stand sühlte sühren sührte Summe sür Swan Tage Theil thun Tochter Ulrich Hegner ungesähr unsere Vater Vermögen versolgt viel von8 vou8 ward wenig wieder wollte wußte Zürich Zusall
Popular passages
Page 103 - C'est, dit une de ses adulatrices, « la plus aimable catin du Ciel ». « Comme ton âme est belle, s'exclame Madeleine Schweitzer, et les méchants te condamnent, parce que tu as des faiblesses pour les hommes ! Ils ne font point de cas de la virginité de ton âme, et c'est à elle seule que l'on doit faire attention. Je n'ai qu'un reproche à te faire : tu fais des excès de vertu.
Page 238 - mes souffrances, mes transports et tout ce qui remplit mon âme, „ma vie! Je pardonne aux hommes qui ont troublé son repos et „abrégé sa vie parceque Dieu et Gaspard le veulent ainsi. La „vertu de mon Gaspard étoit idéale; peu de mortels ont eu assez „de tact pour le connaître ; ils ne l'ont jugé que d'après ses manies, „sa négligeance et ses peu de connaissances dans les affaires d'intérêt „qui rétrécissent l'âme.
Page 64 - Mirabeau disoit au chevalier de Witry: je rougis devant /•„la vertu de Schweizer, et son génie surpasse même le mien. „Ses idées sont toujours neuves et brillantes ; il séduit, il „émeut, il attendrit. Quelque matière qu'il traite, il en saisit „tous les aspects, il en présente tous les points de vue, et son „stile n'est jamais uniforme, parceque la nature ne l'est pas „non plus.
Page 273 - L'empereur Alexandre aimait fort à causer avec Mad. de Krudener, qui était déjà mystique, mais ne prêchait pas encore publiquement. Bergasse et l'empereur Alexandre étaient ses adeptes les plus zélés et ce fut elle qui inventa la sainte-alliance. Bergasse en rédigea le projet sur le bureau même de Mad. de Krudener et l'empereur Alexandre le porta à M. de Nesselrode. Mais il faut donner aussi à ce ministree la part qui lui appartient.
Page 239 - ... s'il ya un Dieu on n'a pas besoin de se faire une réputation sur „la terre, mais c'étoit dans l'espérance de pouvoir démontrer à „l'humanité souffrante qu'il ya une route qui conduit au bonheur. „La mort l'a enlevé avant qu'il eut achevé son ouvrage. Jl me „disoit: J'aurai quitté la terre avec tant de plaisir, si avant j'avais „pu présenter aux hommes tous les moyens infaillibles pour leur „bonheur. Oui, Madelène, j'aurois été le plus heureux des hommes ! „Mais je sens...
Page 279 - ¿roanjig ^o^^n feine ®eb]ülfin, folgenbe 2lu§funft: ,J'ay souvent entendu dire à Mr. Gérard, que Mad. Nannoni ,avoit réellement du talent. Son long séjour en Italie lui a procuré „l'occasion de faire beaucoup de copies de grands maîtres. Elle ya „accquis une coirection de dessin qui n'est pas wop commun parmi „nous autres femmes.
Page 279 - l'occasion de faire beaucoup de copies de grands maîtres. Elle ya „accquis une coirection de dessin qui n'est pas wop commun parmi „nous autres femmes. Elle est aussi capable à faire des choses „d'invention, car j'ay entendu parler à Mr. Gérard d'un tableau de „genre dont un petit savoyard est le sujet, et qui avoit fort bien „réussi. — Elle remplit à la grande satisfaction de ses supérieurs „et de ses élèves la place de maitresse de dessin dans la maison „royale de St. Denis.
Page 268 - ... le comte Du Petitthouars, frère de leur père, et le seul homme riche de cette nombreuse famille, mais qui, par la plus bizarre sordidité, fait le vil métier de mendiant. Depuis vingt ans il a quitté son château, dont il a confié, ainsi que de ses biens, l'administration à une vieille sœur, à laquelle il ne donne que le stricte nécessaire. Il aime les querelles des rues, mais quand on l'insulte, il monte sur les échasses, en disant: Vous me prenez pour votre égal? Sachez que je suis...
Page 270 - ... annoncoient avec respect à leurs maitres, bien ou mal vêtues. Malgré que la „réserve et la cérémonie ont leurs inconvénients, elles sont devenues nécessaires „aujourdhui, pour servir de sauvegarde contre la grossièreté. Pour peu que „l'on se familiarise, on vous manque de respect, et si vous allez chez des riches „parvenus avec une toilette qui trahit une pauvreté souvent si respectable, vous „êtes la risée de leurs domestiques, qui manquent de ce tact de ceux d'autrefois,...