Œuvres posthumes, Volume 1A. Messein, 1920 |
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affreux aimé Aline âme amis amour Arras assez baiser Banville beau belle bière noire blanc bleu bras c'était calme Célestin chambre chante chapelle charmant cher cheveux choses cloches cœur d'ailleurs d'Arras dame dernier diable Dieu dire douce doux enfant eût exquise femme fête fille fleurs garçon gens gentil gloire haut heures homme hôpital Bichat Hôpital Broussais hôtel Itier j'ai Jean Moréas Jésus jeune joie jolie jour Jules TELLIER juste l'abbé Anne l'air l'église l'evesque Larron Laurent Tailhade LIVRE D'ESTHER main malade Marie ment mieux monsieur mort n'avait NEVERMORE noir Norman nuict nuit parfois parisien parler passe PAUL VERLAINE pauvre petite peut-être pleurs plutôt poète presque prêtre catholique qu'un reste rêve rien rose rouge saint semble sera seule sinon soir Sonnet sorte tête THÉODORE DE BANVILLE tion TORQUATO TASSO tour triste Victor Hugo vieille Vierge Vierge Marie vieux voici voix vrai yeux
Popular passages
Page 109 - Les Armes ont tu leurs ordres en attendant De vibrer à nouveau dans des mains admirables Ou scélérates, et, tristes, le bras pendant, Nous allons, mal rêveurs, dans le vague des Fables. Les Armes ont tu leurs ordres qu'on attendait Même chez les rêveurs mensongers que nous
Page 5 - Le bon larron prenant brusquement la parole : « Compagnon, que dis-tu de tout ceci ? — Moi? Rien, Répondit le mauvais larron. Rien, âme molle, Rien, 6 cerveau chétif qu'un tel prodige affole, Sinon qu'en pendant là cet homme l'on fit bien. » Un coin du ciel s'ouvrit soudain comme une porte, Et la foudre s'en vint
Page 76 - Mais Dieu n'a pas voulu, qui vous a donc reprise, Pourquoi?... Dormez, ô vous, sous votre pierre grise, Qui fîtes le devoir et ne cédâtes pas, Dormez par ce novembre où ne peuvent mes pas Malades vous aller porter quelque couronne. Mais voici ma pensée, ô vous, douce, ô vous, bonne 1
Page 37 - loin du péché des villes. Ingrat cœur humain, mais souviens-toi Qu'ici la Foi but tes larmes viles ! Le train passe et les temps sont passés, Mais je n'ai pas oublié la bonne, La grande aventure et je le sais Que Dieu m'a béni plus que personne. Le train passe, les temps sont
Page 7 - L'AMI DE LA NATURE J'crach' pas sur Paris, c'est rien chouett' !' Mais comm' j'ai une âm' de poèt', Tous les dimanch's j'sors de ma boît' Et j'm'en vais avec ma compagne A la campagne. Nous prenons un train de banlieu' Qui nous brouette à queque lieu' Dans le vrai pays du p'tit bleu, Car on n'boit pas toujours d'champagne A la campagne.
Page 94 - SOMNIA Depuis dix ans, ma jambe gauche, Tu me jouas combien de tours ! C'en est lassant, cela me fauche, Cela va-t-il durer toujours? Si je marche, je me figure Que je traîne un boulet, forçat Innocent, mais tu n'en as cure
Page 4 - Le poète est un fou perdu dans l'aventure, Qui rêve sans repos de combats anciens, De fabuleux exploits sans nombre qu'il fait siens, Puis chante pour soi-même et la race future. Plus tard, indifférent aux soucis qu'il endure, Pauvreté, gloire lente, ennuis élyséens, II se prend en les lacs d'amours patriciens, Et son prénom
Page 45 - un jour d'enjouement, Pour, disais-tu, les encadrer bien gentiment Autour de ce portrait où ma grâce agonise. Pauvre « photo » ! Mais, j'y pense, il sera de mise, Quand mes yeux fatigués se seront clos dûment Et que la terre bercera son fils dormant, II sera de saison,
Page 61 - Puisque de l'estrade sévère II ne tombait, conformément Au réel devoir du moment, Que ces mots : « Bien dire et bien faire Et tel bel autre et caetera Dont s'esjouit la bonne salle, — Coin de la ville colossale Où, ce soir, l'Esprit se terra.,. Je conserverai la mémoire Bien profondément et
Page 97 - grand coup d'aile... Ainsi le Poète, guéri De la torpeur qui l'étiolé, Tout à coup s'essore et s'envole Vers le bosquet toujours chéri, D'où, voix qu'a refaite un long jeûne, Dans les crépuscules seuls siens, II chante ses chagrins anciens Et l'espérance à jamais jeune