Un missionnaire de 93: Marc-Antoine Baudot, son role politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques |
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Un Missionnaire de 93: Marc-Antoine Baudot, Son Role Politique, Ses Missions ... A. Trimoulier No preview available - 2018 |
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Popular passages
Page 34 - Ce qu'il ya de plus frappant dans la révolution française, c'est cette force entraînante qui courbe tous les obstacles. Son tourbillon emporte comme une paille légère tout ce que la force humaine a su lui opposer : personne n'a contrarié sa marche impunément.
Page vi - Ne nous moquons pas de ces hommes Qu'en riant le gamin poursuit; Ils furent le jour dont nous sommes Le soir et peut-être la nuit. Quand on oublie, ils se souviennent.
Page 118 - Convention; me retenant par le bras et réunissant toutes ses forces dans un dernier regard, il ajouta : « Croyez que le premier mot de notre histoire n'a pas encore été écrit. Saint-Just et moi nous mettions le feu aux batteries de Wissembourg. On nous en savait beaucoup de gré. Eh bien, nous n'y avions aucun mérite. Nous savions parfaitement que les boulets ne nous pouvaient rien.
Page 36 - Que demandaient les royalistes, lorsqu'ils demandaient une contre-révolution telle qu'ils l'imaginaient, c'est-à-dire faite brusquement et par la force? Ils demandaient la conquête de la France; ils demandaient donc sa division, l'anéantissement de son influence et l'avilissement de son roi, c'est-à-dire des massacres de trois siècles peut-être, suite infaillible d'une telle rupture d'équilibre.
Page 34 - Mais jamais l'ordre n'est plus visible, jamais la Providence n'est plus palpable, que lorsque l'action supérieure se substitue à celle de l'homme et agit toute seule. C'est ce que nous voyons dans ce moment. Ce qu'il ya de plus frappant dans la révolution française, c'est cette force entraînante qui courbe tous les obstacles 10.
Page 35 - Barrère, ne pensèrent à établir le gouvernement révolutionnaire et le régime de la terreur ; ils y furent conduits insensiblement par les circonstances, et jamais on ne reverra rien de pareil. Ces hommes, excessivement médiocres, exercèrent sur une nation coupable le plus affreux despotisme dont l'histoire fasse mention, et sûrement ils étaient les hommes du royaume les plus étonnés de leur puissance.
Page 43 - Nous répondrons à ces petites intrigues en partageant le pain et la paille du soldat, en forçant les généraux à faire leur devoir et nos collègues à marcher d'égal à égal.
Page 86 - III, et qu'on le suivit ailleurs. Mais ces assassinats ne furent nulle part aussi horribles qu'à Tarascon. On jetait les victimes du haut de la tour du château bâti sur le roc au bord du Rhône. Pendant l'été ce fleuve laisse le rocher à découvert , et c'était sur ses pointes aiguës que tombaient tout vivans les corps de ces infortunés.
Page 96 - France, dans les lieux que notre ministre de la police générale leur indiquera, et où ils resteront sous sa surveillance en attendant que les Chambres statuent sur ceux d'entre eux qui devront ou sortir du royaume , ou être livrés à la poursuite des tribunaux.
Page 86 - Aix trois jours après, et l'on en fit autant aux prisonniers d'Aix, autant àTarascon, autant à Marseille. La réaction de ceux qu'on appelait aristocrates contre les patriotes fut sans mesure dans tout le Midi; on y tuait les patriotes comme on tue les grives dans les champs, partout où on les rencontrait. A Lyon , le Rhône fut pour eux ce que la Loire avait été pour les Vendéens. Il faut dire, à la décharge des patriotes, qu'avant la mort de Robespierre ils n'avaient agi que d'après les...