Mécanisme de la physionomie humaine: où, Analyse électro-physiologique de l'expression des passions |
Other editions - View all
Common terms and phrases
abaissement anatomiques bouche cachant la moitié commissures labiales Conjuration de Catilina contraction combinée contraction électrique contraction partielle côté gauche côté opposé courant électrique démontrer Destinée à l'étude douleur physique DUCHENNE de Boulogne Duncan électrisation excité expériences électro-physiologiques expres expression discordante face figure 30 figure 76 Filet moteur groupe du Laocoon l'aile du nez l'album l'Arrotino l'électrisation localisée l'espace intersourcilier l'excitation électrique l'expérience l'expression l'influence l'orbiculaire palpébral supérieur lady Macbeth LÉGENDE lèvre supérieure ligne naso-labiale lignes expressives lignes fondamentales Marie de Médicis maximum mécanisme méchanceté médiane du front ment modelé modérée mouvements expressifs muscle du pleurer muscle frontal muscle sourcilier muscles expressifs musculaire myologie Niobé oblique passions agressives peau peaucier peindre petit zygomatique photographiée physiologiques physionomie humaine Praxitèle produit pyramidal du nez regard reliefs rhéophores rides frontales rieure rire scène scientifique sentiment seulement sillon sion sourire sphincter sujet tête du sourcil traits transverse du nez triangulaire des lèvres voit
Popular passages
Page xi - est agitée, la face humaine devient un tableau vivant où les passions sont rendues avec autant de délicatesse que d'énergie, où chaque mouvement de l'âme est exprimé par un trait, chaque action par un caractère dont l'impression vive et prompte devance la volonté, nous décèle et rend au dehors, par des signes pathétiques, les images de nos
Page 31 - les plus fugaces, fussent écrits passagèrement sur la face de l'homme Ce langage de la physionomie une fois créé, il lui a suffi, pour le rendre universel et immuable, de donner à tout être humain la faculté instinctive d'exprimer toujours ses sentiments par la contraction des mêmes muscles.
Page 19 - non-seulement le sourcil prenait la forme qui caractérise cette expression de souffrance, mais les autres parties ou traits du visage, principalement la bouche et la ligne naso-labiale, semblaient également subir une modification profonde, pour s'harmoniser avec le sourcil, et peindre, comme lui, cet état pénible de l'âme. Dans cette expérience, la région
Page 165 - J'ai allaité, et je sais combien j'aime tendrement le petit » qui me tette. Eh bien ! au moment où il souriait à ma face, » j'aurais arraché le bout de mon sein de ses gencives sans os. » et je lui aurais fait jaillir la cervelle, si je l'avais juré
Page xi - L'âme est donc la source de l'expression ; c'est elle qui met en jeu les muscles et qui leur fait peindre sur la face, en traits caractéristiques, l'image de nos passions. En conséquence, les lois qui régissent l'expression de la physionomie humaine peuvent être recherchées par l'étude de l'action musculaire.
Page 51 - de nos passions. (Je ne fais que développer ici scientifiquement un fait bien connu et généralement admis.) Cependant un philosophe célèbre, Diderot, semble y avoir apporté de grandes restrictions. « On se fait (dit-il) à soimême quelquefois sa physionomie. Le visage, accoutumé à prendre le caractère de la passion dominante, la garde; quelquefois aussi on la reçoit de
Page 32 - possible de doubler le nombre des signes expressifs de la physionomie; il fallait, pour cela, que chaque sentiment ne mît en jeu qu'un seul côté de la face, ainsi qu'on me le voit faire dans mes expériences. Mais on sent combien un tel langage eût été disgracieux; c'est probablement dans le but de le rendre harmonieux
Page 8 - pendant que l'avant-bras se fléchit; évidemment ils sont fléchisseurs de cette partie. Ma tempe se gonfle pendant que mes mâchoires se rapprochent ; sans aucun doute, le temporal tire en haut l'apophyse coronoïde. » 2° Tantôt la configuration des surfaces articulaires indiquait les usages des muscles voisins. Jamais un muscle passant sur une articulation
Page 21 - d'une grande utilité dans la pratique de la peinture (1). Ce savant a démontré que des couleurs, et même seulement des nuances placées les unes à côté des autres, se modifient tellement et de telle manière, que l'œil les voit tout autres qu'elles ne sont en réalité. Mettez. par exemple, une couche
Page 20 - dit précédemment, une espèce de mirage exercé par les mouvements partiels du sourcil, si l'expérimentation directe ne vient pas la dissiper. Toute proposition qui blesse l'opinion générale ou qui ressemble à une hérésie physiologique, devrait être démontrée immédiatement.