La chronique des chapons et des gélinottes du Mans d'Étienne Martin de Pinchesne: publiée sur le manuscrit original de la Bibliothèque nationale |
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agréable Apollon assés asseure avés avoit aymable ayse beaux belle beut boire brindes c'estoit celuy chapons charmante cher Monsieur chose Claudine Colletet compagnie COMTE DE SAINT-AIGNAN connoistre Conrart COSTAR A MONSIEUR costé d'estre desjà Dieu divine entretiens envoye escris esgalement Esprit estant esté estoient estoit estonnés estre Etienne Martin faitte fault festin fismes Fontené gélinottes gélinottes de bois Girac goust Guille Housset j'avois j'ay j'en j'estois Linières m'en madrigal main Maistre manger Mans Martin mesme Mesnardière mestier mieux Monsieur Charpentier MONSIEUR COSTAR LETTRE Monsieur de Chantelou MONSIEUR DE PINCHESNE Monsieur Pauquet moy-mesme Muse n'avoit neuf Sœurs Nymphe passé peut-estre PINCHESNE A MONSIEUR PINCHESNE LETTRE plustost pouvoit pucelles quoy repas response rien Rosteau SAINT-AIGNAN santé sçaurés sçaurois sçavante sçavoir sçay sept Sectateurs seroit suitte suject table tantost tesmoigner Thalie tost tousjours toutesfois traitter troupe vault verre veuë Voiture vostre vray
Popular passages
Page xlviii - Les oracles ont cessé; Colletet est trépassé. Dès qu'il eut la bouche close, Sa femme ne dit plus rien ; Elle enterra vers et prose Avec le pauvre chrétien.
Page xxxiv - Défendit qu'un vers faible y pût jamais entrer, Ni qu'un mot déjà mis osât s'y remontrer. Du reste, il l'enrichit d'une beauté suprême : Un sonnet sans défauts vaut seul un long poème. Mais en vain mille auteurs y pensent arriver ; Et cet heureux phénix est encore à trouver.
Page xlvii - ... leur temps, d'assez bons repas : et comme le présent nous occupoit seul, l'avenir et le passé n'y entroient jamais en ligne de compte. Claudine avec quelques vers qu'elle chantoit...
Page liii - II faut prendre pendant la vie Tout le plaisir qu'on peut avoir, La clarté que Dieu nous fait voir D'une longue nuit est suivie. Il n'est que faire chère lie, Pour faire fort bien son devoir, Peu de bon sens, point de savoir, Nargue de la philosophie.
Page lxxi - Je vous dirai seulement que ce traducteur porte un nom que vous pouviez épargner, quand ce n'eût été que pour l'amour de moi. Je ne me plaindrai à personne; cette lettre est écrite à plume courante. J'ai voulu seulement vous décharger mon cœur; et je ne veux d'autre vengeance de vous , que le reproche secret que vous vous ferez , malgré que vous en ayez , d'avoir...
Page xlvi - Il étoit naturellement voluptueux; et pour le tenter, il ne faloit être ni belle, ni jeune. Comme il ne vouloit point être en scandale à son voisinage, et qu'il ne pouvoit vivre sans quelque servante, il épousoit celle qu'il avoit prise, et qui n'étoit pas plutôt morte qu'il en cherchoit quelqu'autre dont il ne manquoit pas de faire sa femme. Nous allions manger bien souvent chez...
Page xlvi - Nous allions manger bien souvent chez luy, à condition que chacun y feroit porter son pain, son plat, avec deux bouteilles de vin de Champagne ou de Bourgogne ; et par ce moyen nous n'étions point à charge à nostre hôte.
Page xliv - Lorsque éclata, au sein de l'Académie française, la fameuse querelle des anciens et des modernes, Charpentier se rangea au nombre des partisans de Perrault, et il eut sa bonne part des sarcasmes que Boileau lança contre eux. Il fut également maltraité par lui, ainsi que par Racine, à propos des inscriptions de la grande galerie de Versailles, dont il était l'auteur. Il avait composé ces inscriptions en français; le premier, il s'était élevé, avec beaucoup...
Page xlvii - S'il a avancé ses jours par ses noces , c'est plutôt par ses troisièmes que par ses secondes ; car il s'est marié jusqu'à trois fois, et tousjours à ses servantes.
Page xlvi - On ne l'a jamais vu en colère ; et en quelque état qu'on le rencontrât, on eût jugé qu'il étoit content et aussi heureux même que Sylla qui se vantoit de coucher toutes les nuits avec la fortune.