Henri Barbusse: son œuvre, étude critique; document pour l'histoire de la littérature franc̜aise |
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Henri Barbusse, Son Oeuvre, Étude Critique; Document Pour l'Histoire de la ... Henri Hertz No preview available - 2019 |
Common terms and phrases
âme assu Barbusse a imaginé bas-tu cachots sans fin Catulle Mendès cessas d'être courbé ciser la portée CLARTÉ commandement sans réplique confus archange tumultueux criminelle de l'humanité décor environnant rend dégourdissement de l'âme demandons avec angoisse destruction prolongée devant des lignes dieux eux-mêmes enfin et refaire entretue les hommes environnant rend facile face humaine permettant frileux n'a d'issue fus toi-même géhenne genèse criminelle grondement vibre guerre Henri Barbusse HERTZ horribles qui l'entourent imaginé un rêve L'ENFER m'arracher au sol méthode de bonheur MICHIGAN mieux en pré naissance lointaine noyau frileux n'a pent aux choses personnalité ramassée petit employé balbutiant peux pas échapper peux que trouver philosophie volontiers rieuse premiers âges réalité rent l'indélébile possession rond pour garnir secoue dans l'in signes d'une naissance sol et m'envoler Soldat universel sorte de trappeur train du monde trappeur primitif trouver leur ressem vengeance du destin vérité vérité cachée vertigineuse épidémie vision qui s'agrip
Popular passages
Page 47 - ... et déployés sur la terre comme de mauvais anges, il leur semble voir s'étendre une grande plaine livide. Dans leur vision, des formes sortent de la plaine, qui est faite de boue et d'eau, et se cramponnent à la surface du sol, aveuglées et écrasées de fange, comme des naufragés monstrueux. Et il leur semble que ce sont des soldats. La plaine, qui ruisselle, striée de longs canaux, parallèles, creusée de trous d'eau, est immense, et ces naufragés qui cherchent à se déterrer d'elle...
Page 47 - Et un soldat va ajouter cette phrase, qu'il commence pourtant à voix presque basse ; << — Si la guerre actuelle a fait avancer le progrès d'un pas, ses malheurs et ses tueries compteront pour peu ». C'est tout.
Page 29 - Je me retournai ensuite vers les deux âmes, et je dis : « Françoise, ton supplice excite la douleur et la pitié; mais écoute encore , au temps de vos doux soupirs , quand et comment connûtes-vous la tendre intelligence de vos cœurs ? » L'âme répondit ainsi : « II n'est pas de peine plus vive que celle de se rappeler, dans le malheur, les jours de la félicité ; c'est une vérité enseignée par ton maître 2.
Page 40 - C'est rapport aux gros mots qu'on dit. Car enfin, pas, on a beau être très camarades et sans qu'on s'engueule pour ça, tu n'entendras jamais deux poilus l'ouvrir pendant une minute sans qu'i's disent et qu'i' répètent des choses que les imprimeurs n'aiment pas besef imprimer.
Page 40 - C'est probable, mais je le ferai tout de même sans m'occuper de ces types. — Veux-tu mon opinion ? Quoique je ne m'y connais pas en livres : c'est courageux, ça, parce que ça s'fait pas, et ce sera très chic si tu l'oses, mais t'auras de la peine au dernier moment, t'es trop poli !... C'est même un des défauts que j'te connais depuis qu'on s
Page 40 - Il bafouille, la bouche pleine, en me soufflant une odeur de boutique de confiserie. — Dis donc, toi qui écris, tu écriras plus tard sur les soldats, tu parleras de nous, pas ? — Mais oui, fils, je parlerai de toi, des copains, et de notre existence. — Dis-moi donc... Il indique de la tête les papiers où j'étais en train de prendre des notes. Le crayon en suspens, je l'observe et l'écoute. Il a envie de me poser une question. — Dis donc, sans t'commander... Y a quéqu 'chose que j'voudrais...
Page 47 - L'avenir est dans les mains des esclaves, et l'on voit bien que le vieux monde sera changé par l'alliance que bâtiront un jour entre eux ceux dont le nombre et la misère sont infinis
Page 42 - Et pendant l' temps d'éclair que j'ai passé dans les deux sens, j'ai pu voir aussi ma gosse qui tendait les mains vers un gros bonhomme galonné et essayait de lui monter sur les genoux, et puis, à côté, qui donc ça que j'reconnaissais?
Page 50 - Cette simplicité là, peuple universel, tu ne l'auras jamais si tu ne t'en saisis pas. Si tu la veux, fais-la toimême, avec tes mains. Et je te donne le talisman, le mot extraordinaire et magique : tu le peux...
Page 20 - Dieu ne peut rien, non plus, pour lui. Il en résulte une sorte d'Evangile de l'impuissance dont les préceptes découragés jalonnent un chemin que baigne une divine lumière incapable de rayonnement. M. Barbusse en est effrayé lui-même. « Au cours de ces pages, dit-il, dans sa préface, je n'ai pas voulu montrer autre chose qu'un être qui demande tout le possible, qu'une figure affamée de lumière, qu'un homme près d'une fenêtre, mais je voudrais qu'on y assistât de plus en plus. Je voudrais...