Les monnaies royales de France depuis Hugues Capet jusqu'à Louis XVI

Front Cover
H. Hoffmann, 1884 - Coinage - 215 pages
0 Reviews
Reviews aren't verified, but Google checks for and removes fake content when it's identified
 

What people are saying - Write a review

We haven't found any reviews in the usual places.

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 73 - Mais il est clair que le roi entend concéder, à la requête de l'évêque, le profit de la fabrication que les agents du comte pouvaient réclamer au nom du roi; il est certain que monetam habere n'a pas du tout le même sens que monetam cudere, et que nous ne pouvons, du texte de la charte, tirer qu'une conclusion, c'est que les évêques et les abbayes avaient besoin d'une autorisation royale pour frapper une monnaie qui ne fui pas ad jus comitum, c'est-à-dire au compte de l'État.
Page 90 - LEVTBRA en légende circulaire autour d'un cercle, point au centre, cercle de grènetis. Denier. Coll. de P. d'A. ; découverte d'Imphy . . . Valeur 15oo fr. Voici encore le nom d'un de ces comtes ou marquis dont j'ai expliqué le rôle sous les premiers carolingiens à propos de la monnaie de Gaddo. «Je lis sans hésitation, a dit M. de Longpérier (Rev. N. Fr. 1858, p. 242), le nom de LEVTBRANNVS, quoique le commencement de la légende ne soit pas marqué. Les noms formés avec la syllabe LEVT...
Page 65 - SEV-SION pour SVESSION. Nous verrons cette forme de légende en deux lignes semi-circulaires employée sur plusieurs deniers de Charlemagne. Soissons était une des villes principales du royaume frank et, immédiatement après la mort de Pépin, Carloman en fit la capitale de ses états. Il serait donc bien étonnant qu'il n'y eût pas eu là un atelier monétaire. Voici, du reste, ce que disent MM. de Longpérier et Salmon, chacun à l'appui de son opinion : «... Au nord-est de la Gaule nous observons...
Page 60 - ... malheureusement les légendes sont assez difficiles à lire. Quoique l'ornement qui forme le type de ce denier n'ait que trois pétales, il a cependant la plus grande analogie de dessin et d'agencement avec celui qui se voit sur les deniers de Pépin et sur les quatre pièces mérovingiennes qui viennent d'être citées. On y observe le même groupe de trois points, M.
Page 127 - NA-MV en deux lignes séparées par une barre horizontale, cercle de grènetis. J'ai donné le dessin de cette pièce d'après M. Ch. Robert qui, en 1861 (Rev. N. Fr., p. 248), écrivait ceci : «Ce denier a été trouvé en 1860 aux environs de Tours. Cette belle pièce, que M. Porcher a bien voulu me céder, a été égarée avant que je l'eusse dessinée moi-même. La figure ci-contre n'est donc qu'un croquis fait malheureusement fort à la hâte ». Pour qui connaît l'habileté et la sûreté...
Page 71 - Sainte-Croix ; mais il faut remarquer que parmi celles dont l'importance justifierait l'attribution des droits monétaires, il en est plusieurs que la comparaison des dates exclut. Le monastère de Sainte-Croix, de Bordeaux, avait été détruit par les Sarrazins, en 732.
Page 84 - La forme de l'N, qui termine la légende du n° 13, se remarque dans le nom FIRMINVS, découvert en 1697 dans la crypte de Saint-Acheul, et qui a donné lieu à une si vive polémique '. On voit encore cette forme six fois répétée dans l'épitaphe du martyr Gordien, Galliae nuncius, que dom Mabillon et dom Michel Germain considèrent comme un spécimen de la vieille écriture gauloise '. Enfin ce caractère appartient à l'onciale Caroline de nos manuscrits. Le n° 14...
Page 59 - Ce fragment ne se rapporte à aucun des types publiés jusqu'ici ; je n'ai pas vu la pièce originale ; mais le calque qui m'a été communiqué mérite beaucoup de confiance. C'est toutefois avec la plus grande réserve que je propose , jusqu'à nouvel ordre, d'attribuer ce denier à Louvain, lieu ancien dont l'histoire primitive est fort mal connue. En 884, les Normands vinrent établir leur camp à Louvain près de la Dyle : Nordmanni prope fluvium Clila , loco qui dicitur Lovonnium securi considerunt....
Page 73 - STEEAN(sic\ parce qu'au temps de Pépin les monastères de Bordeaux étaient ruinés, et que, d'ailleurs, le pays était aux mains du duc de Gascogne. Le monastère de Saint-Etienne de Dijon est bien antérieur au règne de Pépin, et c'est fort probablement son nom que nous voyons sur le denier décrit plus haut. On pourrait nous opposer les termes d'une charte de Charles le Chauve par laquelle, en 863, il accorde la monnaie à...
Page 106 - In nomine Dei et Salvatoris nostri Jesu Christi Ludovicus, divina ordinante providentia, imperator augustus. Notum igitur esse volumus omnibus fidelibus nostris praesentibus scilicet et futuris, quia vir venerabilis Bernaldus Stratburgensis episcopus adiens serenitatem culminis nostri obtulit obtutibus nostris quondam praeceptionis auctoritatem domini et genitoris nostri Karoli praestantissimi augusti, in qua continebatur quod idem domnus et genitor noster Karolus pro emolumento...

Bibliographic information