Les œuvres de Philippe de Vitry

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P. Regnier, 1850 - 186 pages
 

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Page 152 - Ph. de Vitry tirait son origine. Deux familles , au moins , ont porté le nom de Vitry. Nous ne dirons rien de la baronnie de Vitry érigée en 1594 en faveur de Louis de Lhopital. Ses descendants obtinrent le titre de duc de Vitry et portaient : de gueule au coq d'argent, creté, membré , becqué d'or, ayant au col un écusson d'azur chargé d'une fleur de lys d'argent. Nous ne parlerons pas non plus des seigneurs de Vitry en Perthois, issus des comtes de Rethel : cette famille était éteinte...
Page 163 - Les costumes sont ceux du 14» siècle. Le tout est gracieux et plein d'intelligence. Au verso du f° 96 se trouve un joli dessin qui nous montre Orphée charmant les arbres, les fleuves et les animaux. A la fin du manuscrit se trouve une liste des preux de la fable et des héros des romans carlovingiens et de ceux de la Table-ronde : elle donne 94 noms. Les métamorphoses d'Ovide moralisées durent avoir un grand succès . si l'on en juge par le nombre des manuscrits qui les reproduisirent. Toutes...
Page xiv - On y lit ces lignes : après vint Philippe de Vitry , qui trouva la manière des motets et des ballades , et des lais , et des simples rondeaux: et en la musique trouva les .IlIl.
Page 143 - Lucifer, prouve que ,,nulz ne se doit orgueillir de trop grant emprise acueillir". 731—913. ,,Le palais du soleil est le trône de gloire, où s'assied la sainte .Trinité. Le soleil est le Christ; le char représente sa doctrine. Les chevaux sont les évangélistes. Le conducteur à qui ils sont confiés est le pape. Ici le poète se permet une satyre contre le haut clergé, qui n'aspire à la chaire de saint. Pierre que par ambition.
Page 23 - De Saturnus et de Jovis, Puet l'en entendre , ce m'est vis , Et espondre en tel sens les fables : Saturnus est planète errables, Ly plus hault de tretous les sept. Pour ce faint l'en tout entre sept Qu'il fut pères et primerains Et roys sus tous les souverains. Trante ans demeure à son cours faire Ou Zodiaque, où il repaire. Si a froide complexion ; Pour ce, dist on par fiction, Qu'il est vieulx et tardis ensemble. Estoile est, si comme il me samble, Male et de nuisible nature. Quar noif et gelée...
Page 164 - Par. — et sous le n» 552 cette indication : Un livre d'Ovide métamorphorios écrit en françois rymé , prisé 25. liv. tournois. Nous ne savons ce qu'est devenu le premier de ces volumes ; le second , si nous ne nous trompons , doit se trouver a la bibliothèque nationale. Nous en parlerons bientôt. J. Malet dans son inventaire des terres de Charles VI fait le 7 Janvier 1409 inscrivait sous...
Page xxi - Vitry, — Machault de haute emprise, etc. Quel est ce Saincte More qui aurait expliqué les poésies d'Ovide ? Au XIV» siècle, vivait Guillaume de Sainte Maure , chancelier de Philippe de Valois, mort en 1332.
Page 167 - ... ce présent livre nommé Ovide de métamorfose est au comte de Montpensier daulphin d'Auvergne ; signé : Gilbert. — Gilbert de Bourbon, comte de Montpensier, dauphin d'Auvergne, mourut en 1496. Plus tard, ce volume appartint à Alexandre Petau , conseiller au parlement de Paris , fils de Paul Peteau, aussi magistrat et célèbre antiquaire. Sur la reliure du volume se trouvent les armes de la famille Petau avec cette mention : ex libris Alexandri Petavii in Francorum curiâ consiliarii Pauli...
Page 37 - Biens ne savoit de chacerie; N'avoit apris de traire de l'arc ; Si ne savoit tenir le dart ; Ne n'ot apris par ces gaudines A courre après les sauvagines ; Ne sot carper ne filer laine , Mais soy baignier en la fontaine, Et son chief blandir et pegnier, Et son vis laver et guignier. Souvent se regarde et remire, Et par grant entente s'atire, Et vest d'escarlate ou de vert. Si se couche sus l'erbe vert, Et vait conqueillant des florettes , Roses et lis, et violettes. Et queilloit lores , se devient,...
Page 138 - Fors sans plus l'estat de péchié. Et sé nulz s'en sent entechié, Amende soy ; si fera que sage, Sans haïr moy en son corage. Et s'il est, que pour ce me hée, Diex soit juge de la pensée. Car, qui par tout veult dire voir, Ne puet par tout la grace avoir. Diex meismes en fu hais Des faulx envieux maleis, Qui repris estre ne vouloient, Et pour voir oïr se doloient. Et Diex par sa sainte mercy Doint tel grace à ceste œvre cy Qu'il n'y ait rien qui li desplace, Ne par droit à reprendre face...

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