Oeuvres choisies d'Antoine-Pierre-Augustin de Piis, Volume 1Brasseur Ainé, 1810 - 379 pages |
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Popular passages
Page 265 - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé, qui d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux, Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage.
Page 287 - L'autre esquive le coup; et l'assiette volant S'en va frapper le mur, et revient en roulant.
Page 188 - Je souffre tous les maux que j'ai faits devant [Troie. Vaincu, chargé de fers, de regrets consumé, Brûlé de plus de feux que je n'en allumai, Tant de soins, tant de pleurs, tant d'ardeurs in[quiètes...
Page 155 - Un pédant, enivré de sa vaine science, Tout hérissé de grec, tout bouffi d'arrogance, Et qui, de mille auteurs retenus mot pour mot, Dans sa tête entassés, n'a souvent fait qu'un sot, Croit qu'un livre fait tout, et que sans Aristote3 La raison ne voit goutte, et le bon sens radote.
Page 148 - Suis-moi donc. Mais je vois , sur ce début de prône , Que ta bouche déjà s'ouvre large d'une aune , Et que les yeux fermés , tu baisses le menton. Ma foi, le plus sûr est de finir ce sermon. Aussi bien j'aperçois ces melons qui t'attendent, Et ces fleurs qui là-bas entre elles se demandent S'il est fête au village , et pour quel saint nouveau On les laisse aujourd'hui si longtemps manquer d'eau. EPITRE XII. SUK L'AMOUR DE DIEU. I695. A M. L'ABBÉ RENAUDOT'.
Page 235 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 72 - On reposait la nuit, on dormait tout le jour. Seulement au printemps, quand Flore dans les plaines Faisait taire des vents les bruyantes haleines, Quatre bœufs attelés, d'un pas tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent.
Page 265 - Au pied du mont Adule, entre mille roseaux *, Le Rhin tranquille, et fier du progrès de ses eaux, Appuyé d'une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.
Page 235 - Durant les premiers ans du Parnasse françois, Le caprice tout seul faisait toutes les lois. La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d'ornements, de nombre et de césure.
Page 93 - Ce n'est pas quelquefois qu'une muse un peu fine Sur un mot, en passant, ne joue et ne badine, Et d'un sens détourné n'abuse avec succès ; Mais fuyez sur ce point un ridicule excès, Et n'allez pas toujours d'une pointe frivole Aiguiser par la queue une épigramme folle.