Magasin encyclopédique: ou Journal des sciences, des lettres et des arts, Volume 5

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1804
 

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Popular passages

Page 499 - ... du père Mallebranche; ce sont des recherches cabalistiques inépuisables sur les mots , sur les lettres mystiques du nom. de Dieu ; c'est la mythologie indienne allégorisée ; ce sont de pures abstractions réalisées et personnifiées ; ce sont des vestiges remarquables de certaines traditions ou doctrines importantes , communes aux Juifs et aux Chrétiens ; tout cela parsemé de quelques traits d'une morale erronée ou même corruptrice et perverse. L'ouvrage entier fourmille de redites inutiles...
Page 515 - ... du feu , sont des lieux de repos , mais d'un repos qui n'est que passager. Les mauvais anges, les anges tombés , sont relégués dans ces mondes inférieurs, sous forme d'hommes ou de...
Page 143 - XI, par une société de savans, d'artistes et d'agranomes , et rédigée par CS Sonnini , de la société d'agriculture de Paris, et de plusieurs sociétés savantes et littéraires. Ces...
Page 499 - Dieu, et de l'immortalité des ames, de leurs transmigrations, et de leur absorption en Dieu; ce sont de belles pensées morales, des idées les plus ascétiques, des pratiques de mortification les plus austères ; c'est, à beaucoup d'égards, la philosophie de Pythagore, de Platon, des stoïciens ; c'est, en quelque sens, la charité purement désintéressée de Fénélon; c'est la vision de tout en Dieu du père Mallebranche ; ce sont des recherches cabalistiques inépuisables sur les mots, sur...
Page 503 - Premièrement, vous vous connaissez » vous-même; secondement, vous ne comprenez » pas : comprenez bien ces deux choses, et, ce » que vous comprenez, c'est le Créateur. » Vous comprenez le Créateur, quand vous dites » que vous ne le comprenez pas » Et celui qui dit : Je l'ai compris ; ne l'a pas » compris ; qui ne le comprend pas, le comprend, » et qui le comprend, ne le comprend pas
Page 516 - Djénian à trois têtes, parce qu'ils ne reconnaissaient pas Dieu ; qu'il a de sa foudre tué Bratr, appelé Satan, qui est sur les montagnes en forme de serpent, qui est appelé Serpent. Les mondes matériels n'étant qu'une apparence trompeuse , il ne faut pas s'étonner si le soleil et les astres qui sont les mondes, si les élémens même sont des génies qui obéissent à Dieu. Oupn. 3j, n*.
Page 514 - C'est toujours Dieu qui se manifeste sous des apparences qui au fond n'existent pas, qui font illusion, qui n'existent que relativement. Quand il est parlé -du monde comme unique, tous les mondes y sont compris. En ce sens, il est dit : « Le » monde est un arbre dont la racine est en haut , » dont les rameaux sont en bas , et ils'ajipelle.<df.tOM<2ta; » c'est-à-dire, variable, dont les feuilles sont tou'
Page 187 - Reine de l'empire de Flore, Hâte-toi de t'épanouir. Que dis-je, hélas! diffère encore, Diffère un moment de t'ouvrir : L'instant qui doit te faire éclore Est celui qui doit te flétrir.
Page 501 - ... cuser, que des prétextes. Ici reviennent ces paroles du Veda : « Il ya » trois classes de ceux qui l'ont abandonnée cette » voie de connaissance et d'action. » Ils ont adoré le feu commun, ou le soleil qui » éclaire le monde, ou l'air qui- remplit tous les » espaces; ou des animaux, des oiseaux, des bêtes, » des troupeaux, ou des hommes, leurs sembla» bles ; ou des végétaux , des graines , des plantes » ou des arbres, et d'autres objets terrestres.
Page 514 - Quand on a comparé et médité attentivement les textes nombreux des Oupnek'hats qui parlent du monde ou des mondes , voici le tableau qu'on peut s'en former. Avant tout est le monde de l'être ou du Créateur, appelé aussi le grand degré de l'être , ou le grand monde, le suprême paradis, la grande demeure sans pareille, le siège où reposent tous les saints parfaits. C'est Dieu même considéré à part de tout ce qui est émané de lui , et contenant dans lui-même , en puissance ou en acte,...

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