De la philosophie de la nature: ou, Traité de morale pour le genre humain, tiré de la philosophie et fondé sur la nature, Volume 4

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Et se trouve dans la plûpart des capitales de l'Europe, 1789 - Human beings
 

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Popular passages

Page 361 - ... suite de pensées à leur façon, bien loin d'en avoir de semblables aux nôtres ; il ne se passe à leur intérieur rien de suivi, rien d'ordonné, puisqu'ils n'expriment rien par des signes combinés et arrangés ; ils n'ont donc pas la pensée, même au plus petit degré. Il est si vrai que ce n'est pas faute d'organes que les animaux ne parlent pas, qu'on en connoît de plusieurs espèces auxquels on apprend à prononcer des mots, et même à répéter des phrases assez longues ; et peutêtre...
Page 253 - SUIVANT ce fyftème, il eft dans la Nature une matière commune aux végétaux & aux •animaux , compofée de particules organiques vivantes, primitives , incorruptibles , & toujours actives. Le mouvement de ces particules peut être arrêté par les molécules les plus...
Page 130 - ... gretter quand elles sont écoulées : qu'il les con« sacre à la vertu. Leur fuite est insensible pour « l'homme de bien. Il ne se plaint ni du temps, « ni de la vie , ni de la mort. Il marche en paix « et d'un pas égal avec la nature. » En voilà assez pour faire connaître le génie d'Young et le talent de son traducteur.
Page 12 - JNlais pour en triompher nous donnes-tu des armes ? Ta voix fur nos défauts nous force à réfléchir ; Mais que peut ton fecours pour nous en affranchir ? . De reproches amers en vain tu nous accables ; Sans nous rendre meilleurs , tu nous rends miférables , zoo Le flambeau , qu'à nos yeux tu viens fans ceffe offrir ; Sert à nous tourmenter , non à nous fecourir.
Page 130 - C'eft à l'homme de fe hâter avec lui. Veut-il rallentir la courfe fougueufè du tems impitoyable qui l'entraîne à la mort : veut-il jouir des heures quand elles paflènt , & n'être pas fujet à les regretter quand elles font écoulées ; qu'il les confacre à la vertu. Leur fuite eft infenfible pour l'homme de bien.
Page 129 - Dieu voulant produire, fecondale néant, conçut dans fon fein la nature , enfanta l'Univers , & fit couler une émanation de fon Etre dans des milliers de mondes , lorfqu'il entreprit l'horloge merveilleufe des fpheres , pour médire r par leurs révolutions la durée des ctres, alors le temps naquit.
Page 36 - L' H o MM E. Impertinent animalcule , Tu ne fais donc pas comme nous Ce que pefe l'eau qui circule Dans les corps qu'elle produit tous! Comment aux plaines éthéiées Se forment l'orage & les vents , L'atrraftion des éléments Et le prodige des marées ? L...
Page 34 - Du foleil pompent les rayons , Sans rien demander aux poiffons Qui les effacent par la taille , Ou par le vain éclat des noms. L' HOMM E. Doucement ! raifonnons ehfemble. J'ai des principes d'équité ; Mais fi tu me contredis , tremble. L
Page 34 - Vaut l'intelligence de l'homme. L' HOMM E. Opprobre de notre univers , Quels font tes droits ? produis tes titres : Ne fuis je pas le roi des mers ? L
Page 217 - Une membrane tapifle intérieurement le jaune de l'œuf , & cette membrane, qui n'eft que la continuation de celle qui revêt l'inteftin grêle du Poulet, eft commune à...

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