Le roman de Tristan et Iseut dans l'oeuvre de Thomas Malory: Avec trois phototypies hors texte

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H. Champion, 1925 - Arthurian romances - 244 pages
 

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Popular passages

Page 126 - Right so fareth love nowadays, soon hot soon cold : this is no stability. But the old love was not so ; men and women could love together seven years, and no licours lusts were between them, and then was love, truth, and faithfulness : and lo, in like wise was used love in King Arthur's days.
Page 126 - Therefore, like as May month flowereth and flourisheth in many gardens, so in likewise let every man of worship flourish his heart in this world; first unto God, and next unto the joy of them that he promiseth his faith unto.
Page 122 - Also that traitor king slew the noble knight Sir Tristram, as he sat harping afore his lady La Beale Isoud, with a trenchant glaive, for whose death was much bewailing of every knight that ever were in Arthur's days...
Page 197 - Cthat ben now in this reame for it is but as I herde saye that syr Gawayne & ye slewe amonge yow a better knyght than euer ye were that was the noble 34 C by syre Lamorak day not in C 'Than shuldist thou have gone the same way,
Page 135 - adding thereto that if all courtesy were lost, yet might it be found again in him ; and so ever after, by the emperor's authority, he was called the Father of Courtesy.
Page 133 - Sire chevalier, a jouster vos convient ! » Dynadam commence a seurrire quant il entent cele parole, et li dist : « Sire chevalier, se Diex vos doinst bonne aventure, ne savez vos en autre maniere saluer chevalier errant fors qu'en disant :
Page 105 - ... lui, bien plus que pour un public sensible surtout au talent du conteur et indifférent au sujet du conte. Il est malheureux que nous ne puissions pas comparer le Tristan de Chrétien et celui de Thomas ; nous pouvons du moins nous représenter la différence que nous offriraient les deux œuvres : le poète champenois nous présenterait, gracieusement posée sur un brillant « tailloir » et ciselée d'une main habile et légère, la coupe où les deux amants burent le breuvage d'amour ; le...
Page 100 - ... la vraisemblance et l'imitation de la nature , en quoi consiste la perfection d'un écrit. Je n'ai jamais vu de livre de chevalerie qui formât un corps de fable entier, avec tous ses membres , de manière que le milieu répondît au commencement , et la fin au commencement et au milieu. Les auteurs les composent, au contraire, de tant de membres dépareillés qu'on dirait qu'ils ont eu plutôt l'intention de fabriquer une chimère , un monstre , que de faire une figure proportionnée. Outre...
Page 69 - Cornoaille li devoit chascun an. Et comment li roys Mars envoia querre Yseult la blonde en Irlande pour avoir a femme. Et comment Tristant but en la nef le bevrage amoureux pour lequel il ne se pot point partir de l'amour Yseult.
Page 131 - romans que remonte surtout la teinte chevaleresque et galante sous laquelle l'imagination s'est longtemps représenté le moyen âge : or cette teinte, si elle n'a guère dépassé l'épaisseur d'un vernis superficiel, a bien été celle que les hommes d'alors, ceux du moins des hautes classes, auraient souhaité donner à leur existence, qu'ils ont recherchée dans les fictions qu'ils aimaient, et qui restera attachée à l'époque où elle a, plus qu'à aucune autre, coloré ce « rêve d'une vie...

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